Fraîchement arrivé des Bulls, Michael Carter Williams commence déjà à jouer aux beaux parleurs. Pour lui, il fait partie de la crème de la crème, en terme défensif. Qué ?
Plus sa carrière avance, plus elle craint. Il n’était pas annoncé comme un crack mais Michael Carter Williams retrouve enfin un rôle qui est le sien, c’est à dire un rôle mineur. Il avait commencé sa carrière en trombe après Syracuse. Le numéro 1 de Philadelphie avait été élu rookie de l’année et beaucoup voyait en lui un énorme potentiel. Puis à partir de son premier transfert à Milwaukee, tout est parti en vrille. Trop frêle, pas assez bon meneur d’homme et shooteur à la Rajon Rondo, il ne pouvait pas avoir un rôle assez prépondérant pour pouvoir jouer les premiers cadors.
Il est ensuite transféré à Chicago où ce fut la panacée. Les Bulls avaient plus de meneurs de jeu que de boissons au snack. Pour tenter de relancer sa carrière, il décale un peu plus dans le sud, du côté de Charlotte où il prend la parole concernant son statut défensif :
« Je crois que je suis l’un des meilleurs défenseurs de la ligue. J’en suis fier. Je peux soulager Kemba s’il faut défendre sur un gars chaud. Je pense aussi que je peux impliquer les gars offensivement et utiliser mon envergure. »
Et bien, en voilà un qui ne perd pas le nord. Michael Carter Williams a un profil intéressant. Même s’il ne va pas à la salle comme Marcus Smart, il a l’avantage d’avoir de très long segments. Ses bras tentaculaires sont utilisés à son avantage pour jouer l’interception. Cela dit, déclarer d’être un des meilleurs défenseurs de la ligue, c’est tout de même fort. S’il est déjà le meilleur défenseur de son équipe devant Nicolas Batum et Dwight Howard, on lui dira bravo. Dans son rôle de back-up, Charlotte ne pouvait pas trouver mieux. Certes, un peu court pour être starter, il va faire plus que de bien à un banc qui en a bien besoin depuis le départ de Jeremy Lin !