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Analyses

L’asile demande l’avis du peuple : est-ce que Sacramento pourra retrouver un jour la lumière ?

L’idée paraissait intéressante sur le papier : prendre des anciennes pointures NBA tels Vince Carter et Zach Randolph pour assister des jeunes talents comme De’Aaron Fox, Buddy Hield, Willie Cauley-Stein ou encore Skal Labissiere. Cependant quelque chose cloche, ce sont les vieux qui se chargent de faire tout le sale boulot pour éviter une correction.

Est-ce que la franchise qui porte la poisse ou alors le staff n’arrive pas à valoriser ses talents ? Demarcus Cousins et maintenant Fox ou Cauley-Stein, à un degré moindre, le violet ne doit pas être significatif de réussite il faut croire et les fantômes de 2002 ne semblent qu’un lointain niveau que Sacramento aura du mal à effleurer. C’est pas faute d’avoir essayé avec de nombreux coachs (9 coachs de 2006 à 2016), mais l’étincelle ne prend pas et il est peut être temps de changer radicalement de méthode.

Focalisons-nous sur cette année, la reconstruction se peaufine avec des anciens aidant des nouveaux, et c’est là que le coach Dave Joerger doit intervenir. Il doit savoir cette année que de toute manière il verra plusieurs trophées, n’importe lesquels, devant une télé et non dans son bureau. C’est à ce moment là qu’une décision doit être prise, perdre c’est usant encore faut-il que ça puisse être constructif – et laisser Z-Bo, George Hill ou Vinsanity sur le terrain en fin de quart. Il est évident qu’ils savent gérer ses périodes où Z-Bo a pris feu contre les Pelicans,. Est-ce la bonne solution ? Peut être faudrait responsabiliser les jeunes et arrêter de les couver, alors quelques décisions ont été prises et cela ne semble pas suffisant pour l’instant. 

Si le banc n’a pas de réels soucis de scoring, au contraire c’est le plus productif de la ligue. Ce n’est pas le cas du cinq de départ qui est peut être le plus catastrophique de la ligue et il faudrait peut être commencer par là. Peut être réintégrer Hield, qui semble être leur grand bonhomme du début de saison. Sacramento semble avoir le symptôme Orlando Magic, du talent cependant pas de réels meneur d’hommes capable de donner le ton par son jeu et parfois par la voix. George Hill aurait pu être cet homme et comme le résumé de match le rappelle ce matin, sa motivation est à remettre en question et que dire de son niveau de jeu exécrable. 

Voilà une grosse piste sur laquelle bosser, trouver LE bonhomme qui pourra donner un peu de ton. C’est aussi le problème d’une jeune équipe. Il faudra être patient et ne pas penser au passé, par peur de ne pas oublier les cauchemars Demarcus Cousins et Tyreke Evans, au niveau des résultats collectifs
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