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Analyses

L’analyse du trade d’Anthony Davis – Côté Pelicans : le potentiel terrain est là, le potentiel injury prone aussi

Source photo : YouTube NBA

Maintenant que nous avons eu du repos, nous pouvons faire une petite analyse à froid sur le trade d’Anthony Davis. La première partie est entièrement consacrée aux Pelicans dont l’avenir s’annonce brillant avec des joueurs talentueux et dont le jeu va nous ravir, et c’est une évidence : Brandon Ingram, Lonzo Ball, et Josh Hart apporteront beaucoup à cette jeune équipe qui se dessine. 

Nous allons tout de suite entrer dans le vif du sujet avec le premier joueur qui va beaucoup apporter en la personne de Lonzo Ball. Ses qualités défensives vont permettre d’avoir un backourt qui va lockdown tout le monde. Le meneur est vraiment un défenseur incroyable et sa présence se fait remarquer sur les résultats défensifs de son équipe. Par exemple, les Lakers avaient la sixième meilleure défense lorsqu’il jouait…contre la troisième pire défense lorsqu’il était absent. C’est un joueur qui est également très présent au rebond (6.4 de moyenne en carrière), qui intercepte souvent (1.6 de moyenne en carrière) et de par sa taille, ses longs bras et son intelligence, Lonzo Ball gêne beaucoup les attaques. Damian Lillard, Kemba Walker, Russell Westbrook pour ne citer qu’eux ont tous eu du mal contre le Big Baller. Vous voyez le duo de folie avec Jrue ?

Passons désormais de l’autre côté du terrain, et c’est en revanche un peu plus compliqué de ce côté là. Lonzo Ball a toujours du mal avec son shoot mais la confiance est là : le meneur continuera d’en prendre…et forcément que ça tombera dedans au bout d’un moment. Il est capable de gros coups de chaud aussi. Ensuite, il va pouvoir mener les contre-attaques à New Orléans et avec le deuxième meilleur pace de la ligue, les Pelicans vont se régaler avec ses qualités en transition. C’est très rare qu’il fasse de mauvais choix dans ce domaine. Toutefois, il devra améliorer son agressivité son pick & roll sachant qu’elle est aléatoire. Mais un pick & roll entre Lonzo et Zion nous fait déjà b*nder. Attention toutefois à l’infirmerie pour le jeune meneur.

C’est au tour de Brandon Ingram d’être évalué. En défense, l’ailier est déjà très bon grâce à ses longs segments et c’est tout naturellement qu’il gêne les meilleurs attaquants. Bien qu’il soit un peu naïf en sautant sur des feintes, Brandon Ingram a souvent été mis en mission défensive et des joueurs tels que Kyrie Irving ou encore Jimmy Butler s’en souviennent encore aujourd’hui. Il est toutefois capable d’améliorer ses statistiques défensives puisqu’il capte seulement 4.7 rebonds de moyenne en carrière et qu’il est en moyenne à 0.6 dans les catégories interceptions et contres.

Offensivement, Brandon Ingram est passé à un tout autre level depuis janvier dernier et encore plus dans un run post All-Star Game où il tournait à plus de 25 points par match. En transition, l’ailier régale et en isolation, le joueur surnommé Slenderman est diablement efficace. Dès qu’il prend de la vitesse, l’ailier résiste à des contacts avec Rudy Gobert ou encore Joel Embiid. Son utilisation des bras au cercle est juste phénoménal et c’est d’une grande aide et afin d’avoir plus d’espace pour finir, un pivot qui s’écarte (comme Brook Lopez) serait bénéfique pour lui et les Pelicans. Par contre, Brandon Ingram doit progresser sur son shoot à trois points (33% en carrière) et ses lancers (66% en carrière) car il laisse des points en route dans ce domaine (sauf dans le money time). A noter qu’il est en contract year et par conséquent, il a largement les moyens pour être le meilleur scoreur de cette équipe. Mais comme son coéquipier, il est assujetti aux blessures.

Terminons par Josh Hart. Et défensivement, c’est le hustle player par définition. L’arrière a le sens du sacrifice et se positionne assez souvent pour provoquer des passages en force. Il peut défendre du poste 1 à 4 car il est très solide sur le haut du corps et résister aux intérieurs ne lui fait pas peur. Son surnom « Josh Barkley » montre sa participation au rebond, même si les statistiques ne le montrent pas.

En attaque, Josh Hart n’a en revanche pas pu s’épanouir car son utilisation fut étrange. En gros, il se devait seulement de convertir ses tentatives à trois points dans une équipe sans spacing, alors qu’il avait concentré son intersaison afin de devenir un combo guard comme en témoigne sa summer league où Josh Hart a été nommé MVP. En sortie de banc, il apportera un boost d’énergie.

Enfin, un petit mot sur le futur cinq majeur des Pelicans avec Jrue Holiday, Zion Williamson, Lonzo Ball, Brandon Ingram et un autre joueur (Josh Hart ? Julius Randle ?). Ce sont des joueurs tous doués défensivement et qu’ils sont globalement jeunes, ça va forcément courir surtout dans le système Alvin Gentry. Ça ne rapportera peut-être pas 50 victoires mais bordel, ça va faire chier les équipes adverses. Si ça reste en bonne santé.

Un petit mot également sur le 4ème choix qui n’est pas évoqué car d’une part, nous ne savons pas qui les Pelicans vont sélectionner et d’autre part, il sera peut-être transféré. Évoquons également un petit peu Anthony Davis : NOLA perd certes un top player dans son prime, unstoppable lorsqu’il est en feu mais c’est pas plus mal de passer à autre chose surtout avec ses envies d’ailleurs et son agent insupportable qui décide de pas mal de choses.

David Griffin et les Pelicans ont bien négocié sachant qu’ils récupèrent les trois membres du young core les plus valuable. Tous, à leur manière, apportent à leur équipe et lorsqu’ils sont absents, on le ressent. Nous avons hâte d’être à l’année prochaine pour les voir jouer ensemble dans un jeune effectif.

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