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John Wall est prêt à assumer son nouveau statut depuis le départ de James Harden

Après un débit de saison perturbé par tout l’imbroglio autour du Barbu, les Rockets peuvent enfin tourner la page Harden et se tourner vers le futur. Pourtant, avec un tel groupe coaché par Silas, les espoirs à court terme sont permis. Si bien que ce bon vieux John Wall se voit dorénavant comme le nouveau franchise player à Houston.

Ce fut le feuilleton de ce début de saison. Enchainant les apparitions en strip-club et avec un IMC qui atteignait des sommets, James Harden est parti de Houston avec très peu de classe. Avec une dernière apparition en conférence de presse où le Barbu s’était laissé aller à de virulentes critiques à propos de son équipe, l’histoire d’amour entre Harden et les Rockets a pris fin. Forcément, avec autant de place laissée au sein de l’équipe, le leadership semble est remis sur la table. Fidèle à lui-même face aux médias, John Wall semble être confiant sur sa capacité à mener cette franchise orpheline de l’une de ses plus grandes légendes.

J’ai l’impression d’être le franchise player depuis le départ de James [Harden]. J’ai l’impression que c’est mon travail, d’être le leader de cette équipe Je n’ai pas à être le meilleur scoreur, je n’ai pas à prendre le plus de tirs.

Malgré un début de saison très rassurant où l’ancien de Washington rassure sur son retour à la compétition, le costume laissé par James Harden pourrait lui aller un peu trop grand (sans mauvaise blague). Avec des moyennes de 18.2 points, 5.9 passes et 3.8 rebonds et 43% au tir, le premier choix de la draft 2010 retrouve petit à petit ses sensations mais combler le départ de James Harden pourra se faire uniquement collectivement. Avec l’arrivée de Victor Oladipo et l’émergence d’un Christian Wood, les espoirs sont encore permis du coté de Houston. Avec ce groupe revanchard, Stephen Silas peut enfin mettre en place un fond de jeu, lui qui n’a pas connu des débuts rêvés pour sa première saison en tant que headcoach.

Il est clair que remplacer James Harden relève de la mission impossible tant le Barbu a marqué la franchise texane. Cependant, avec un John Wall en pleine confiance et en mode patron qui mène cette meute, les rêves de playoffs sont permis, voire plus si affinités…

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