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Analyses

Ces génies Européens qu’on aurait aimé voir briller en NBA !

Source photo : TalkBasket
La NBA est considérée comme la meilleure ligue du monde . Et même si ce fait est de plus en plus contesté, il n’empêche qu’elle reste celle qui génère le plus de revenus et de spectateurs et qui regroupe les meilleurs joueurs de la planète. Pourtant, un certain nombres de légendes du basket Européen n’ont soit jamais joué en NBA soit y ont joué sans jamais avoir pu s’y adapter. Ce fait  les a rendu sous-estimés aux yeux du grand public mais leur talent est parfois supérieur à celui de certaines légendes de la ligue Américaine.

Juan Carlos Navarro : Si vous êtes français , vous le détestez par le fait qu’il nous martyrisait à chaque confrontation. En faite tout le monde le déteste sauf les Espagnols (et encore Du côté de Madrid on n’est pas surs…). Mais la haine qu’on a pour lui lors des compétitions internationales, ne change rien au fait que c’est un sacré joueur. Pourtant il a joué une  saison en NBA chez les Grizzlies où il a fait quelques cartons dont 34 points contre les Lakers et un 8/9 à 3 points contre la Nouvelle Orleans. Mais à la fin de la saison, celui que l’on surnomme « la bomba » a demandé à s’en aller car ce que « Juanca » aime , c’est le basket FIBA… Et à ce jeu, son palmarès est à couper le souffle. Avec Barcelone, où il joue depuis 1997 (interrompu par un passage en NBA en 2007-2008), il gagne 2 Euroleague, 8 Liga ACB et 7 Coupes du roi avec évidemment des titres de MVP ici et là . Et ce n’est rien comparé à ce qu’il a fait avec la Roja : 2 Eurobasket (2009 et 2011) et un championnat du monde (2006) auxquels on ajoute les médailles d’argent et de bronze que laissent traîner les Etats-Unis. En 2011 il est même MVP de l’Eurobasket après un tournoi où il a simplement marché sur la concurrence. Bref le palmarès est aussi immense que le talent du joueur… Un scoreur fou avec une grinta de guerrier et un shoot d’assassin. A 37 ans, il vient de signer un contrat de 10 ans avec Barcelone incluant une reconversion dans le staff. Vous l’aurez compris, cet homme aime sa ville au point de ne pas pouvoir jouer ailleurs. Mais on ne peut pas s’empêcher de penser à ce qu’ aurait pu faire si il était venu plus tôt en NBA après sa draft en 2002 et si il avait eu plus de temps pour adapter son style….

 

Dejan Bodiroga: Un nom souvent oublié mais un type capable de jouer à 4 postes (Meneur, Arrière, Ailier et Ailier Fort en fin de carrière) et qui a créé un dribble que reprend souvent Kyrie Irving, est forcément une légende. Et le palmarès en sélection est aussi très sérieux: 2 fois champion du monde avec la Yougoslavie (1998,2002) puis avec la Serbie-Monénégro (2002). Mais Bodiroga c’est aussi 3 championnats d’Europe (1995,1997 et 2001). Avec un tel talent, la NBA lui a évidemment fait les yeux doux mais le joueur a toujours refusé d’y jouer sans jamais donner d’explication. C’est le regret quand on regarde son profil et son palmarès en club qui est beaucoup moins fourni que ce qu’il aurait du être. Ce qui est sûr c’est que le gus aime voyager puisqu’il a fait 8 clubs dans 4 pays dans sa carrière et a gagné le championnat avec chacun d’eux. Son amour du voyage ne l’a cependant pas poussé à aller de l’autre côté de l’Atlantique pour se confronter aux superstars Américaines.

 

Dimitris Diamantidis :  Capable de jouer meneur ou arrière , il est d’abord est avant tout un défenseur dur sur l’homme qui éteint les arrières adverses avec une facilité impressionnante. En attaque il a un shoot plus que fiable à 3 points et à mi distance malgré un geste d’une grande mocheté mais est aussi un excellent joueur au poste du haut de son mètre 98 qui le rend souvent plus grand que le meneur adverse. C’est aussi un leader dans les bagarres et aussi dans le scoring comme ce soir où il marque 13 points en 75 secondes (dédicace à T-Mac) . Le palmarès du bonhomme est aussi immense : 9 fois champion de Grèce, 3 Euroligues , l’Eurobasket 2005, une médaille d’argent au championnat du monde 2006. Et sur le plan individuel : 6 fois meilleur défenseur de l’Euroligue, meilleur joueur européen de l’année en 2007, membre de All-decade team de l’Euroligue et MVP de l’euroligue en 2011. Malgré tout ce potentiel, aucun GM ne le choisit quand il se présente à la Draft 2002 alors que c’était l’une des pires cuvées de l’histoire. Après cet échec, il ne tentera plus jamais sa chance aux US , préférant montrer son talent en Europe.

 

Sasha Djordjevic : En VO son nom est Aleksandar Đorđević mais on va faire comme tout le monde et l’appeler Sasha. Aujourd’hui il est entraîneur du Bayern Munïch et de l’équipe nationale de Serbie. Mais avant d’être un des meilleurs coachs d’Europe, il a été un des meilleurs joueurs de l’histoire du continent. Évoluant au poste de meneur, Sasha a emmené l’ex-sélection de Yougoslavie à une médaille d’or aux championnats du monde 1998 et à 3 triomphes en Eurobasket (1991, 1995 et 1997 avec la Serbie) . D’ailleurs pendant la finale de 1995, il a presque battu la Lituanie à lui tout seul avec 41 des 96 points de son équipe dont un petit 9/12 à 3 points. Et le bonhomme s’y connait en finale puisque 3 ans plus tôt, il tue  Badalone en finale de l’Euroligue grâce un game-winner à 3 points avec le Partizan Belgrade (1992). Le joueur était un tueur avec un caractère bien trempé. Un joueur assez courageux pour passer directement du Barça au Réal et de gagner le championnat d’Espagne avec les deux. Avec un tel talent, il tente l’aventure NBA pour la saison 1996-1997 à Portland. La saison est catastrophique pour lui, il ne joue que 8 matchs dans l’Oregon avant de revenir en Europe. En fait, PJ Carlesimo ne lui a jamais vraiment donné sa chance à un moment où Sasha avait déjà 29 ans et donc plus de temps à perdre. Mais pas de regrets pour Sasha qui a su s’imposer en Europe et qui désormais fait de très belles choses avec la sélection Serbe.

Cette saison Milos Teodosic a rejoint les Clippers et est bien parti pour ne pas avoir un carrière américaine équivalente. Entre ceux qui n’ont jamais joué en NBA et ceux qui n’ont pas su s’y adapter, ces joueurs auraient mérité de pouvoir montrer au monde entier les ballers qu’ils sont. Mais d’un autre côté on est content que Navarro, Diamantidis, Bodiroga et Djordjevic aient joué en Euroligue et participé à écrire la légende de cette compétition.
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