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Analyses

Renommez Les Lakers « Ball Los Angeles » : sans leur meneur, les Angelinos se font tuer par les Grizzlies…

Source photo : Youtube

Ce match est plutôt particulier puisque les deux meneurs titulaires (Lonzo Ball et Mike Conley) sont absents. De la qualité en moins, et les attaques sont tout de suite plus moches.

C’était le grand retour de Brandon Ingram et il le fête d’entrée de jeu avec une faute, un mid range, et une perte de balle, pas vraiment l’idéal. Un début de match à l’avantage des Grizzlies, avec des Lakers qui peinent à scorer (Kuzma, Clarkson). Julius Randle fait revenir les Lakers à -1. Les Grizzlies terminent mieux le quart avec notamment un shoot à trois points de Chandler Parsons. Avantage Grizzlies (24-18).

Grosse surprise, les Lakers ne sont pas les Warriors. Et forcément quand tu forces alors que t’es nul à trois points, ça rentre presque jamais. Brandon Ingram sauve un peu l’attaque des Lakers, et la 2nd unit des Grizzlies a plutôt bien résisté. Un très bon passage de Larry Nance Jr remet les Lakers devant pendant que Marc Gasol est discret. Tyreke Evans porte l’attaque des Grizzlies avec 19 points à la mi temps.

Au retour des vestiaires, les Grizzlies gardent une avance de 6-8 points, surtout grâce aux mauvais choix de Jordan Clarkson et Kyle Kuzma. Mais le meneur des Lakers se rattrape et fait deux, trois bonnes actions, qui permettent aux Angelinos de revenir. En back to back, les oursons commencent à ressentir la fatigue, mais ne plient pas pour autant. 76-76 avant d’entamer le dernier quart.

Dès le début du dernier quart, Davis poursuit son show grâce à la création de Tyreke Evans. Luke Walton est obligé de prendre temps mort sur ce mini break de 6 points. On voit plus Gasol à la fixation, et permet à son équipe de faire un écart (+9). Les Grizzlies gèrent leur avance. Memphis ne craque pas et remporte ce match (109-99).

Sans Lonzo Ball, les Lakers ressemblent à rien, les lancers coûtent encore de nombreux points aux Lakers, et le coaching de Luke Walton n’est toujours pas remis en question. Pour Memphis, c’est une belle victoire tout de même.
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