David contre Goliath. Enfin on exagère un peu, mais sur le papier la rencontre n’avait aucun suspense. D’un côté le Jazz est une des équipes les plus en forme de 2018 et joue à la maison. De l’autre, on a Atlanta qui joue le tanking et qui n’a à priori ni les motivations, ni le talent pour l’emporter. Enfin, c’est ce qu’on se disait… Car oui, la NBA lâche parfois de « belles » surprises !
On a eu droit à pas mal de maladresses des deux côtés dans ce début de rencontre, à l’image de la rencontre. C’est Ricky Rubio qui est le premier à se mettre en valeur, immédiatement imité par Schroder. La défense du Jazz est comme d’habitude très bonne, sous l’impulsion d’un Rudy Gobert qui fait de plus en plus parler de lui comme candidat au défenseur de l’année. En fin de quart-temps, Donovan Mitchell prend feu et crée le vrai premier écart de la rencontre : 27-21 pour le Jazz.
En revanche par la suite, l’attaque du Jazz a fait énormément de peine : 6 petits points en 7 minutes ! Autant dire que le banc a clairement échoué. Heureusement que les Hawks ne sont pas transcendants car il y avait de la place. Seul Dennis Schroder arrive à tirer son épingle du jeu pour donner un maigre avantage aux siens. Mais quelle tristesse tout de même de voir autant de tirs ouverts transformés en échec voir en airball… Les deux équipes sont donc revenus sur le score de 42-41 pour Utah, soit limite un score de fin de premier quart-temps pour certaines équipes.
Le match est resté serré en seconde période ! Ricky Rubio et Dennis Schroder ont continué à se répondre mutuellement à chaque panier inscrit, puis Donovan Mitchell a connu un second moment de chaleur dans la rencontre (24 points). Le soucis pour les Hawks, c’est qu’hormis leur meneur Allemand, personne n’arrivait réellement à peser sur la défense des Mormons. Même avec des pourcentages très douteux, Utah a su prendre l’avantage au tableau d’affichage (37% au tir dont 22% à 3 points), sans toutefois réussir à se mettre à l’abri.
Rien de surprenant donc de voir Atlanta leur tenir tête dans le dernier acte, ça devient une habitude de voir cette franchise s’incliner tout en posant des difficultés à ses adversaires. Sauf que ce soir, Atlanta a décidé de laisser le tanking de côté et est donc allé se chercher la victoire en fin de rencontre. Schroder, encore lui , a été étincelant et finit la rencontre avec 41 unités. Il faut dire qu’en face, malgré la bonne activité de Rudy au rebond, le Jazz a totalement déjoué. 9/28 au tir pour un Mitchell en mode concours de briques et seulement 16 points pour le banc… Ah ben oui, il y a des matchs comme ça… Défaite logique sur le score de 99 à 94.
Espérons que face à un nouvel adversaire bas de tableau (les Mavs) Jeudi soir on verra une toute autre équipe d’Utah. Cette défaite les fait redescendre à la 8ème place, il va falloir vite réagir : pas sûr qu’affronter les Rockets au premier tour soit dans les objectifs à court-terme à Utah.