On ne s’attendait pas à ce que les Pacers puissent être une équipe aussi sérieuse. Après le départ de Paul George et l’arrivée de Victor Oladipo, on aurait pourtant cru à une période de reconstruction un peu douteuse à la manière des Orlando Magic, mais voilà qu’elle pointe avec un bilan positif, peut-être un peu mitigé (6V-4D les 10 derniers matchs) cependant de très bonnes choses apparaissent.
Avant de parler des joueurs, parlons un peu du coach. Depuis le départ de Frank Vogel en Mai 2016, l’homme qui a fait d’Indiana une équipe redoutable à l’Est, c’est son adjoint Nate McMillan qui a pris sa place. Le sang des Pacers coule dans ses veines et l’expérience du coaching est bel et bien présente (à la tête des Sonics de 2000 à 2005 et des Blazers de 2005 à 2012). C’est donc le mieux placé pour prendre la relève de la team et le moins qu’on puisse dire c’est qu’on ne lui a pas laissé la meilleure équipe sur le papier, pourtant Monsieur s’en sort très bien avec le soutien d’un Lance Stephenson sous un nouveau rôle de grand frère. C’est donc au coach qu’on doit de bonnes révélations.
Et des coups de cœur il y en a dans cette équipe ! Entre Oladipo qui prend les rennes de l’équipe avec des stats bien kiffantes (23,4pts, 5reb, 4asts : source NBA.com 03/12/17), un Turner – bras droit d’Oladipo et Poumons de l’équipe en défense, Lance Stephenson le grand frère, et Collison toujours aussi discret et efficace. En bref, beaucoup de talents, dommage qu’on ne puisse pas voir à l’œuvre Jefferson et Robinson III à Indiana parce-que sinon ça aurait été fou. Mention spéciale à Young de très grand bosseur évidemment.