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Analyses

30 franchises, 30 joueurs : Andrew Wiggins prêt à affoler les compteurs ou la population dans les HLM, au choix

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Game Time, la NBA est enfin de retour ! L’occasion de vous lister les joueurs à suivre cette saison, le principe est simple : 30 franchises, 30 joueurs sur lesquels se focus pour cette nouvelle saison. Catégorie à part, les rookies ne seront pas mentionné, tous les projecteurs seront bien évidemment braqués sur eux

Minnesota TimberWolves : Andrew Wiggins

L’ailier canadien a joué 330 matchs en carrière, et pour l’instant, difficile de croire qu’il est bien le successeur du King que tout le monde annonçait lors de son arrivée en NBA. Véritable phénomène d’internet, Andrew Wiggins devient une star avant de briller sur les parquets historique de la grande ligue en alimentant les highlights YouTube de ses exploits lycéens. Ces fameuses prouesses l’amènent à endosser la peau d’un 1er choix de draft en 2014, statut qu’il confirmera en remportant le trophée de meilleur rookie de l’année. Andrew Wiggins améliore ensuite son rendement statistique pour les 2 saisons suivantes en passant de 16.9 pts à 23.6 pts/match. Mais l’arrivée de Butler a tout changé, la productivité de Wiggins a considérablement baissé et son statut avec. Sa place est d’ailleurs décriée par les médias qui lui reprochent son manque d’implication dans le leadership, l’ailier peine à prouver sa valeur de game changer. C’est logiquement qu’il est assimilé comme 3ème option offensive de l’équipe derrière KAT et Butler et finit la saison à 17.7 pts de moyenne, soit presque 6 unités de moins.

Pour sa 5ème saison (déjààààà) Wiggins a une belle opportunité de se redresser et enfin récupérer la place qu’est la sienne. Butler a décider de se barrer et de laisser les jeunes loups se démerder. C’est l’occasion rêvée pour, ENFIN, montrer son vrai visage. Le canadien volant est un très bon défenseur quand il est concentré, s’il met davantage de mordant et d’effort de ce côté du terrain les Wolves seront d’autant plus craints à l’Ouest. D’un point de vue collectif, il serait temps de stopper ce bon gros bordel en éloignant Butler et en arrêtant de recruter tous les joueurs des Bulls qui se font couper. Sans Jimmy Butler, Andrew Wiggins devra se montrer plus tranchant et agressif des deux côtés du terrain et, surtout, répondre à la pression du money-time.

Stats 2018/2018

  • Saison Régulière (82 matchs/36.3 min) : 17.7 pts – 4.4 rbds – 2 pds – 43.8% FG – 33.1% 3pts
  • Playoffs (5 matchs/32.8 min) : 15.8 pts – 5.2 rbds – 2 pds – 44.1% FG – 33.3% 3pts
A l’instar de Jabari Parker, drafté derrière lui en 2014, Andrew Wiggins entame une nouvelle étape de sa carrière. Après avoir signé un contrat juteux l’année dernière, le canadien doit enfin se remettre sur le bon chemin, celui du succès. Car, avec Karl-Anthony Towns, ils forment un duo fracassant sur le papier. Le départ de Jimmy Butler, si départ il y a, doit déclencher une prise de conscience radicale pour l’ancien ROY, jadis, promis à la gloire.
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