Stephon Marbury claque l’un des buzzers les plus fous de l’histoire des playoffs : Tony Parker et Tim Duncan étaient dans le mal absolu

Bonsoir à tous ! On se retrouve pour un nouvel épisode de « The Daily Video », votre chronique qui vous permet de revivre les grands moments de la NBA. Cette fois-ci, direction le texas.

Premier tour entre San Antonio et Phoenix. Les Spurs sont 1ers et les Suns 8èmes. Une formalité donc, du moins en principe. Sauf que Phoenix tient Starbury dans ses rangs. Le numéro 3 est tout simplement la pire bête noire que Tony Parker ait affrontée. Un meneur superstar qui était trop physique, athlétique et surdoué pour que TP puisse défendre sur lui. Il l’avouera souvent, il ne pouvait pas faire grand chose contre ce phénomène bien qu’au cours de sa carrière, il a toujours su jouer les yeux dans les yeux contre les CP3, Payton, Kidd, Nash et consorts.
Match 1 à San Antonio et le plan ne va pas se passer comme prévu pour les hommes de Gregg Popovich. Les malheureux se feront saucer et pire encore, le scénario est catastrophe avec une défaite… AU BUZZER. Ils avaient le match en main mais Stephon Marbury a montré qu’il faisait partie de l’élite à cette époque et qu’il était un tueur né.

17 points et 13 rebonds pour Duncan durant cette partie. L’intérieur des Spurs est très maladroit aux lancers avec un 3/7, avant son dernier du match, qu’il ratera. Le rebond n’est pas contrôlé, pour atterrir dans les mains de Stephon Marbury, la suite sera un véritable cauchemar pour les siens. Le meneur sprinte et le reste appartient à l’histoire. Tony essaye de défendre mais il n’a pas le physique pour. La légende de New-York s’élève, envoie Parker dans le décor et prend shoot impossible pour le rentrer au buzzer !! Effusion de joie totale pour les Suns qui viennent de réaliser le holdup, on aura rarement vu une équipe aussi heureuse dans un game 1, symbole de l’exploit réalisé. Marbury était pourtant à 7/27 (26  points au total) avant ce shoot mais avec ce genre de joueur, la confiance est souvent inébranlable. Pendant ce temps, Tony Parker terminait à 7 points en 40 minutes, à 2/13 au shoot et 0/6 à 3 points. Bête noire on vous dit…

San Antonio aura vraiment la vie dure durant cette série en l’emportant 4 à 2, dont un dernier match couperet. Les playoffs, c’est vraiment un événement exceptionnel, dommage que cette saison, on va devoir s’en passer très certainement…