La NBA reprend ses droits dans une semaine tout pile, et c’est l’heure pour nous de parler des Celtics. Et pour Boston, c’est aussi le moment de franchir le dernier palier restant des playoffs, c’est à dire, celui de passer les finales de conférence.
Contexte
Avec l’arrivée de Kemba Walker, les Celtics se sont immédiatement positionnés comme l’un des favoris pour la conférence Est. Un statut confirmé par une troisième place, grâce au bilan de 48 victoires pour 24 défaites. En playoffs, la franchise se débarrasse de Philadelphie, puis se joue de Toronto avant de tomber contre Miami. Une saison frustrante, car il y avait la place d’aller plus loin sous l’impulsion de ses deux jeunes stars Jaylen Brown et Jayson Tatum.
La recrue phare
Depuis quelques temps, les Celtics réclament un big man. Un grand homme dans le sens où cet intérieur va protéger le cercle, capter beaucoup de rebonds et poser de bons écrans. Cet homme, ils l’ont trouvé en la personne de Tristan Thompson. D’autant que TT possède une bonne expérience grâce à ses bons parcours réguliers en post-season (lorsqu’il y avait LeBron). Une recrue de poids, de taille, qui peut enfin aider les C’s à passer cette foutue finale de conférence qui leur barre la route depuis 3-4 ans maintenant.
Review de l’effectif
- La première saison à Boston de Kemba Walker fut très correcte, cependant, on peut légitimement lui reprocher de ne pas avoir hausser son niveau en playoffs. Gêné par son genou, le meneur n’a pas été le Kemba agressif qu’on connaît. Il sera d’ailleurs out pour le début de saison, et Jeff Teague est une excellente alternative. Pas contre, dans le jeu de Brad Stevens, il devra lâcher la balle plus rapidement, puisqu’il a tendance à bien grapiller l’horloge des 24 pour R.
- Plus les années passent, plus Marcus Smart progresse dans son jeu, tout en s’adaptant au jeu moderne de la NBA. Toujours là pour défendre (et pour flopper), l’arrière dégaine très vite aussi. Même s’il se prend parfois trop pour Stephen Curry. Les deux rookies Aaron Nesmith et Payton Pritchard commenceront leur apprentissage…en se battant pour une place de back-up au poste 2.
- Suite à sa prolongation, Jaylen Brown a bien confirmé, mais l’ailier n’a en revanche pas décroché sa première étoile. Elle devrait venir naturellement, si le numéro 7 continue à aussi bien attaquer les défenses adverses. Il se complète parfaitement avec son acolyte, l’autre Jay. Profil totalement à l’opposé de Semi Ojeleye, dont le point fort est exclusivement défensif.
- Comme Jaylen Brown, Jayson Tatum a prolongé, et c’est complètement logique. L’ailier, devenu All-Star cette saison, s’est imposé comme le patron des Celtics, devant Kemba Walker par exemple. S’il poursuit ses festivals offensifs, Jayson Tatum pourra rapidement être nommé aux côtés du gratin de la ligue. Grant Williams prendra les minutes restantes.
- Enfin sur le poste 5, les Celtics continuent l’aventure avec Daniel Theis. Cet intérieur est relativement sous côté dans son rôle, qu’il effectue à merveille. Et en plus, le pivot allemand s’est développé un petit shoot. Tristan Thompson prendra le relais et ne baissera pas le niveau, même si, son aptitude à mettre des shoots est moindre. Robert Williams et Tacko Fall compléteront l’effectif.
Le joueur à surveiller
Kemba Walker : On va être assez dur avec lui, mais c’est comme ça qu’on juge les stars. Ses playoffs ont été décevants dans l’ensemble où son adresse longue distance a diaboliquement diminué puisqu’il est passé de 38% sur la SR à 31% en playoffs. C’est probablement en lien avec son manque d’agressivité qui a été flagrant. Certes, Kemba Walker avait des douleurs au genou mais c’était sa seule excuse, et cette saison, le petit meneur n’en aura plus.
Objectif
Malgré un banc qui semble moins profond que les années précédentes, la second unit de Brad Stevens restera solide étant donné qu’il y a un toujours un ou deux titulaires avec les joueurs de banc. Et concrètement, avec un effectif toujours aussi bien rôdé, les Celtics joueront encore leur place sur le podium de la conférence Est. Mais c’est surtout en playoffs qu’on attend Boston, qui bute sur les finales de conférence depuis quelques temps. Si la franchise passe ce dernier cap, elle aura fait le plus dur pour les années à suivre.
Les raisons de suivre les Celtics
- JayJay : le duo redoutable Jaylen Brown et Jayson Tatum repart au combat. Les similitudes dans le jeu se ressemblent tellement qu’on pourrait les confondre, bien que l’un soit plus axé sur le tir. Mais une chose est sûre : les deux jeunes stars ont encore du rêve à nous vendre.
- Brad Stevens : si son jeu et son calme ont rapidement séduit les fans, le coach des Celtics n’est pas nom plus exempt de tout reproche sur les récentes confrontations en postseason. Coach depuis 2013 de cette équipe, Brad Stevens pourrait-il être sur la sellette pour la première fois, en cas de nouvel échec ?
Les contrats
*Player Option – *Team Option
Les Celtics sont assez énigmatiques au final. Car effectivement, on les sent proches des finales, mais dans le même temps, les finales paraissent loin de Boston. C’est paradoxal, c’est pour ça que les C’s doivent briser cette finale de conférence au plus vite.