Première sortie, premier foirage : Trae Young pète un plomb et lâche un 4/20 au shoot et 1/11 à 3 points

Source photo : USA TODAY

C’est ENFIN l’heure du retour de la NBA. Bon, on n’est pas encore en octobre mais quel kiff de voir les rookies sur les terrains. Hier soir, un certain Trae Young s’est montré mais pas sous son meilleur jour.

Trae Young est le phénomène NCAA de la saison écoulée. Meilleur scoreur de la saison, il a fait un exercice de fou, malgré son coup de pompe à partir du mois de janvier. On voulait donc savoir ce qu’allait donner le petit face à Memphis et on ne peut pas dire que ce fut glorieux.
Il était opposé face à un autre rookie, un certain Jevon Carter. Il y a un historique entre ces deux gars puisque c’est le meilleur défenseur extérieur de la ligue, enfin quand il jouait en NCAA. Ils s’étaient livrés de sacrés duels, souvent en antenne nationale. Forcément, les fans de NCAA attendaient ce match plus que tout même si au final, c’est Jaren Jackson Junior qui fut la star du jour.

On va commencer par les points positifs car il y en a quand même. Pas vraiment réputé pour sa défense, il a pourtant montré une grosse envie de ce côté. Constamment collé aux basques de son vis à vis, il a été solide et surtout, il ne s’est pas fait bouffer physiquement. Offensivement, il a montré une capacité à trouver ses partenaires sur prises à 2 et une certaine aisance sur les floaters. Pour le reste, un vrai pétage de plomb. On ne sait pas s’il voulait prouver quelque chose mais que ce fut laid : 4/20 au shoot et 1/11 à 3 points. Il a pris des shoots de très, très loin. Alors oui, en NCAA, il les mettait mais sans doute il a oublié que la distance n’était pas la même, d’autant qu’il a commencé par 2 air-balls à 3 points. Il faudra travailler sa sélection de shoot car ça a été le principal problème hier. Des choix douteux, même quand il s’agissait de driver. On l’a même senti un peu nerveux et c’est plutôt logique.

Pas un match à oublier, loin de là. Peu importe le scoring ou l’adresse, le joueur doit apprendre à gérer un rythme de match NBA, très différent de celui la NCAA. S’il fait des choix intelligents, l’efficacité reviendra à coup sûr.