Chaque année, un bon nombre d’équipes prennent le pari de perdre un maximum de matchs afin de choper un top pick à la draft. Ce pari est souvent réussi quand la franchise a des scouts de qualité et que la génération est talentueuse. Malheureusement, il y a des années où le manque d’inspiration des franchises s’ajoute à la médiocrité de la classe de draft. Cette addition donne des cuvées dramatiques qui ont vu être draftés le pire de la NBA.
En 2006, il n’y a pas que le coup de boule de Zizou qui a été désastreux, il y’avait aussi la draft de cette même année. Cette draft s’est particulièrement illustrée par les mauvais choix des franchises mais aussi et surtout pour la malchance de certains des joueurs phares.
Le bilan de cette draft : Sur les 60 joueurs draftés, seulement 5 ont été All-Stars (Lamarcus Aldridge , Brandon Roy , Rajon Rondo, Kyle Lowry et Paul Millsap ). Rien de bien grave jusque là car comme il a été dit plus haut, il y’a de très bons joueurs dans cette draft. Le problème ? Adam Morrison , Tyrus Thomas, Shelden Williams, Patrick O’Bryant et Mouhamed Sene… Tous ces illustres inconnus ont été choisis dans le Top 10. Pire encore, 5 des 6 premiers choix sont à la retraite 11 ans après leur draft.
Et comme souvent dans une draft de nazes, le premier choix ne fait pas une immense carrière. Ce bon vieux Andrea Bargnani a connu le même sort. Malgré son immense talent, il n’a jamais vraiment répondu aux attentes de la ligue. A chaque match, l’italien montrait des signes de génie mais jamais assez pour être le franchise player qu’il aurait dû être. Et si on rajoute à cela les blessures…
Le MVP de cette draft : En guise d’hommage à la carrière qu’il aurait pu faire, ce trophée est décerné à Brandon Roy. En seulement cinq saisons NBA, Brandon nous a simplement ébloui : Rookie de l’année, 3x All-Star et surtout des actions inoubliables notamment en playoffs. Vous l’aurez compris, s’il n’y avait pas eu cette retraite à 29 ans à cause d’une arthrite au genou, B-Roy serait sans doute devenu l’un des top players de la ligue.
Evidemment on aurait pu mettre Rondo, Millsap ou Aldridge mais Roy a ce que les trois autres n’auront jamais : une histoire…
La meilleure équipe : Parmi les 30 équipes de la NBA, une s’est particulièrement illustré et cela va nous permettre de continuer à parler de Brandon Roy puisqu’il s’agit des Portland Trailblazers. Dans une draft aussi catastrophique ils ont réussi à choper B-Roy et Lamarcus Aldridge. Un super duo qui aurait pu permettre a la franchise de l’Oregon de regagner un titre mais 11 ans plus tard ni l’un ni l’autre n’ont gagné et ni l’un ni l’autre ne sont encore à Portland.