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Personne ne croyait en Nicolas Batum à part lui même à ce moment : « Ca se joue à rien, à deux centimètres, d’ailleurs Evan Fournier l’a dit : “J’ai cru que c’était mort.” Vincent Collet pareil »

Le temps d’une soirée, Nicolas Batum a été le héros de tout un peuple et on a envie de dire tant mieux pour l’équipe de France. C’est l’un des plus grands moments en carrière que Nico ait pu vivre. Un chasedown comme on les aime, à un moment au combien décisif, l’intéressé raconte.

La Slovénie s’y croyait, et on ne va pas se mentir, nous aussi. La finale contre team USA leur tendait les bras, Luka Doncic face aux ricains, tout le monde en rêvait hormis la France, c’était l’affiche rêvée entre le petit prince de la NBA et les superstars (américaine) de la ligue. Nos français n’étaient pas d’accord, surtout quand Prepelic s’apprête à déposer un layup, Nicolas Batum a surgi de nulle part et a sauvé son équipe : 

“À partir du moment où il drive, c’est plus facile pour moi de ne pas chercher à le reprendre directement. Ce n’est plus le joueur que je vise, je suis derrière, c’est fini. Je ne peux plus le rattraper. La seule chose que je peux faire, c’est le reprendre là-haut. J’ai ce visuel-là très vite alors que lui ne me vois jamais. C’est sur, je suis dans son angle mort. Il a juste à faire un double-pas d’école, c’est pour ça qu’il y va tranquillement, enfin entre guillemets.”

On ne va pas faire les ronchons mais Nicolas Batum a raison. Tous les joueurs ne peuvent pas le faire, certains font même exprès de laisser passer l’attaquant pour tenter le contre par derrière et c’est en principe une mauvaise défense. Il faut un QI basket incroyable et un culot certain pour tenter ce genre de geste, dans le journal l’équipe, Nico s’en explique :

“Des mecs qui pouvaient faire ce que j’ai fait, il n’y a en pas beaucoup. C’est une sorte de contre que je faisais quand j’étais plus jeune. Je laissais les mecs driver pour les choper au cercle. Là, c’est un flash-back, Nico Batum époque Blazers. Ca se joue à rien, à deux centimètres, d’ailleurs Evan Fournier l’a dit : “J’ai cru que c’était mort.” Vincent Collet pareil. Mais je n’avais aucun doute sur ce qui allait se passer. On va peut-être me dire que je suis arrogant, mais quand j’ai vu partir Prepelic, je savais très bien que j’allais l’avoir.”

L’histoire aurait été si belle, si nos français avaient vraiment pu aller au bout. On espère que lors des JO de Paris, ça passera. Peu importe le résultat, Nicolas Batum restera à jamais dans légende grâce à ce geste de grande classe.

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