Il n’a pas eu un farewell tour digne de Kobe Bryant, Dirk Nowitzki ou Dwyane Wade mais il ne faut pas oublier que Pierce a été un des grands des années 2000. Ses playoffs 2002, le jour où Shaq l’a surnommé The Truth et bien sûr le titre de 2008. Malgré une sortie ratée, on se devait de revenir sur un panier qui aura fait soulever des foules avec notre habituel The Daily Video.
3.2 points par match en 25 rencontres. Oui, la dernière saison de Paul Pierce n’est pas des plus mémorables mais il y aura eu un moment fort, son dernier match à Boston. Il savait que c’était son dernier passage ici en tant que joueur NBA mais les deux équipes sont fortes, Paul Pierce n’a pas le niveau pour rester sur le terrain. Doc Rivers connait mieux que personne son histoire avec les Celtics et il le titularisera pour le symbole. Au final, il ne jouera que 5 petites minutes.
Il n’y a que les haters ou les non fans de basket qui n’ont pas apprécié ce match. En 5 minutes, tous les souvenirs refont surface quand on voit Paul Pierce embrasser et fouler le parquet. Et puis alors qu’il ne reste que 20 secondes à jouer, que le match est quasi terminé, Boston a enfin son cadeau après plus de 5 minutes après avoir scandé « WE WANT PIERCE ». On sent l’émotion du légendaire numéro 34 et à ce moment précis, personne se préoccupe du résultat du match, tout le monde veut que Pierce nous lâche un stepback à sa sauce et profite de sa soirée. Plus important encore, il doit se retirer en paix avec une année calvaire. Il fait la remise en jeu, petit pick and roll histoire de et il se retrouve contre « IT » qui en conférence déclare ceci :
« Je voulais qu’il shoote et qu’il le mette. C’était la meilleure façon de partir. »
Et il l’a fait. Un petit mètre derrière la ligne, Pierce tire à 3 points et il le met avec un Thomas faisant mine de défendre. Rarement le TD Garden avait été aussi en feu. Les larmes coulent dans les gradins et Paul Pierce n’avait qu’une chose à dire : « Je suis heureux de l’avoir mis. Au moins je peux dire que j’en ai mis un dernier. »
Peut être que sa dernière année fut exécrable mais comme le dit Doc Rivers, il a pu partir à sa façon et rien qu’un petit panier dans son spot qu’il aime tant à 3 points, c’est un souvenir qu’il chérira durant toute sa vie.