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Analyses

Pas qu’une légende, ou un All-Star, un véritable symbole de la pensée old-school : Buck Williams, un joueur tout sauf comme les autres !

Source photo : Nets Daily

Dans l’histoire NBA, quand nous évoquons les marathoniens qui ne loupent que très peu de matchs dans une carrière, les noms de Karl Malone, AC Green ou encore Robert Parish reviennent souvent. Mais d’autres joueurs bien plus dans l’ombre sont souvent oubliés comme, Buck Williams, intérieur besogneux, magnat du rebond et d’une régularité folle.

Drafté en 3ème position par les New Jersey Nets en 1981, dans une cuvée avec certains grands noms comme Isiah Thomas, Mark Aguirre ou encore Rolando Blackman. Il joue tantôt ailier fort, tantôt pivot, et ce, malgré ses 2.03 mètres qui le désavantageait largement sous le cercle. Il sera élu Rookie de l’année suite à une saison solide à base de 15 points et 12 rebonds, mais surtout, New Jersey gagne 20 matchs de plus que la saison passée et retrouve les playoffs. Il sera également récompensé d’une sélection au All Star Game. Pour vous situer la performance, depuis 1980, ils ne sont que 17 à avoir réussi une telle performance. Pendant 8 saisons, il sera un titulaire quasiment indiscutable aux Nets. Pour vous donner quelques chiffres, sur cette période, il sera dans le top 3 des meilleurs rebondeurs durant 6 saisons avec jamais moins de 12 prises de moyenne.
En plus d’être une pièce maîtresse au rebond, les Nets peuvent surtout compter sur lui tous les soirs quasiment : sur ses 492 matchs de saison régulière, il n’en a loupé qu’un seul, sûrement occupé à regarder le sacre de Liverpool sur l’AS Rome en finale de la Coupe des Clubs Champions.

Revenons à la NBA, après de bons et loyaux services dans le New Jersey, Buck Williams est transféré à Portland à l’été 1989 contre Sam Bowie. Il rejoindra Clyde Drexler, et ses moyennes statistiques chutent un peu puisqu’il n’est plus une des premières options offensives. Le succès individuel s’efface au profit de la gloire collective puisqu’il connaîtra des Finales NBA. Une première fois avec une défaite contre les Bad Boys de Détroit, où l’on retrouve notamment Isiah Thomas ainsi que Mark Aguirre. Les Blazers retrouveront les Finales deux ans plus tard, où ils se feront à nouveau sortir par des Bulls en quête de Threepeat. Et c’est sur cette sortie décevante que la carrière de Buck Williams va commencer à décliner, il a dépassé la trentaine et va tranquillement continuer quelques saisons dans l’Oregon avant de finir sa carrière avec les Knicks. Il raccrochera les sneakers à 38 ans. Jusque là, vous allez me dire qu’il n’a pas fait une carrière si dingue et historique que ça ? Et bien détrompez vous.
Plus tôt, on vous avait parlé de sa solidité et de sa régularité sur ses 6 premières saisons. Sauf qu’elle se poursuivra tout au long de sa carrière. Les chiffres parlent d’eux mêmes, sur 17 saisons, il n’en finira qu’une seule sous les 70 matchs. Encore plus criant, de 1981 à 1995, il ne manquera que 26 matchs sur 1148. Ce n’est pas pour rien qu’il est dans le Top 20 des joueurs à avoir jouer le plus de matchs dans l’histoire NBA. Il fait partie des meilleurs rebondeurs NBA également, avec 13 017 prises tout au long de sa carrière, auxquelles il faut ajouter 16 000 points. C’est simple, dans l’histoire, ils ne sont que 7 dans l’histoire à avoir compiler autant de points et rebonds, il se classe au milieu des Shaq, Kareem, Hakeem, Wilt ou encore Duncan. 3 fois All Star, il a vu son maillot retiré aux Nets en 1999 !

Parmi les 20 meilleurs rebondeurs de l’histoire, il est le seul éligible au Hall of Fame qui n’y est toujours pas entré, sûrement par manque de titres et de saisons vraiment marquantes. Le type de joueur que vous aimez si vous avez la pensée old school : Rugueux, défenseur, tueur et surtout endurant quoi qu’il arrive. Cela manque tellement dans la NBA actuelle.

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