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Les Knicks se prennent encore un stop et la chasse au coach vire au casse-tête

NBA – On aurait pu croire qu’après la finale de conférence, les Knicks auraient la main un peu plus ferme sur leur avenir. Que nenni. Alors que la franchise new-yorkaise a brusquement mis fin à l’ère Tom Thibodeau, ils se retrouvent aujourd’hui comme un étudiant à la rentrée. Sans syllabus, cherchant désespérément un prof prêt à venir enseigner. Mais personne ne se bouscule au portillon.

Les Knicks, c’est un peu ce club qui frappe à toutes les portes et se prend des claques sonores. Ime Udoka, Chris Finch, Jason Kidd, Quin Snyder, Billy Donovan. Autant de noms qui sonnent comme un feu d’artifice d’échecs pour les Knicks. Le problème ? Aucun de ces grands noms sous contrat ne veut même entendre parler d’une franchise qui semble naviguer à vue. Cette quête désespérée dévoile plus qu’une simple difficulté. C’est une crise de crédibilité qui gangrène la franchise. Comment prétendre au sommet quand on ne parvient même pas à convaincre un coach de signer ?

Alors, face à ces portes fermées, le front office a changé de fusil d’épaule. On parle maintenant de Mike Brown et Taylor Jenkins, deux techniciens libres, certes compétents, mais qui ont justement été remerciés récemment. C’est un peu comme si tu cherchais un co-pilote après un crash. Même Michael Malone, avec son titre de champion NBA, est évoqué. Mais son profil rappelle trop l’ombre de Tom Thibodeau et on sent bien que cette histoire de changement ne serait qu’un éternel recommencement.

Ce qui devait être un mouvement stratégique s’apparente aujourd’hui à un numéro de cirque où les Knicks sont les clowns mal assurés. Leon Rose et son équipe semblent enfermés dans un labyrinthe sans sortie, où la précipitation et la panique ont remplacé la planification. La franchise la plus médiatique de la ligue fait figure de caution comique, peinant à rassembler un staff technique crédible. L’horloge tourne et la nouvelle saison continue de s’écrire sans eux.

Au fond, on en vient à se demander : qui va vraiment prendre le risque de diriger ce navire bancal ? Le suspens n’est plus dans la quête d’un coach mais dans le moment où New York finira par jeter l’éponge. Ou pire, signer quelqu’un juste pour tourner la page. Pendant ce temps, les fans, eux, oscillent entre dépit et fatalisme, attendant que le grand cirque new-yorkais ne cesse enfin. Et si finalement les Knicks optait pour le coach Carter. 

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