Retour deux décennies en arrière, quand Lebron James faisait équipe seul. Pendant l’année 2008, le King et The Truth vont être en feu, pour un duel pour l’histoire.
Le pauvre Lebron James a butté pendant des années contre les Celtics. Après la saison 2004-2005, Cleveland a du succès en saison régulière, mais n’arrive pas à passer au niveau supérieur en playoffs. Les coéquipiers de Lebron James n’arrivent pas à avoir le même apport en post-season. Les Cavaliers n’avaient pas une si vilaine que ça équipe mais le roster n’a pas su être au niveau, souvent, dans les moments les plus importants de la saison. Pendant ce temps, Boston a monté une superteam en 2007. Les superstars Ray Allen et Kevin Garnett ont débarqué pour monter un crew imbattable. Malgré les blessures, puis la vieillesse, les Celtics gagneront un titre en 5 ans.
Mais avant parler de titre NBA, il faut évoquer ce second tour des playoffs. La série au 2ème tour ira jusqu’au 7ème match, à Boston. La série est ultra défensive et il faudra un Kevin Garnett en mode Timberwolves pour forcer les choses. Rajon Rondo est bien le seul à jouer à son niveau. Ray Allen ne sera véritablement bon, qu’à partir des finales. Contre les Cavaliers, le meilleur shooteur de l’histoire – du moins à cette époque – tourne à moins de 10 points par match, un véritable drame pour un joueur de son standing. Pour Paul Pierce, ce n’est guerre mieux avant cette fameuse rencontre…
Les deux stars que sont PP34 et LBJ, arriveront à marquer quasiment la moitié des points de leur équipe. 45 points pour l’un, 41 pour l’autre. Il est d’une rareté deux voir deux joueurs performer à un de niveau GOAT, le même match. La rencontre est si folle, que le match se jouera jusqu’à la dernière minute. Et bien entendu, Paul Pierce rentrera le lancer le plus chanceux/couillu/clutch de son immense carrière. Les fans ont mal au cœur de n’avoir pas vécu des playoffs. L’intensité, l’amour du jeu, la rivalité, l’histoire de la NBA qui se produit chaque année, aura forcément une saveur différente cette saison, bien que la grande ligue revienne.
Ce game 7 est un classique parmi les classiques. C’est un crime de ne pas l’avoir vu, on vous souhaite un bon match pour découvrir ou redécouvrir cette masterpiece.