Loin d’être le joueur NBA le plus athlétique, Nikola Jokic a prouvé l’an dernier que l’on pouvait dominer sans avoir une musculature sèche. Le Serbe avait néanmoins du mal à suivre physiquement quand il a débarqué dans le pays de l’Oncle Sam.
Arrivé en NBA en 2015, personne ne s’attendait à le voir devenir MVP six ans plus tard. Alors qu’il a été drafté en 41ème position pendant une page publicitaire, le Serbe était déjà bien rond lorsqu’il est arrivé chez les Nuggets. En Europe, son talent faisait la différence à lui seul, mais il devait travailler physiquement pour réussir outre-atlantique. Jokic a toujours une attirance pour la malbouffe et particulièrement pour le coca. Il en buvait quotidiennement et cela pesait sur ses aptitudes à jouer au basket. Lorsqu’il est arrivé à Denver, il a vite compris qu’il allait devoir changer son hygiène de vie.
« J’avais l’habitude de boire deux ou trois litres de Coca-cola tous les jours et j’ai pris ma dernière canette sur le vol pour les États-Unis. La première semaine d’entraînement a été difficile. Tous mes coéquipiers étaient plus physiques et athlétiques, ils pouvaient dunker comme ils voulaient et j’avais un peu envie de rentrer à la maison. »
Au vu de sa place à la Draft, et au fait que les Nuggets l’ont laissé un an pour finir son parcours européen avec Mega Basket en Serbie, son parcours en NBA est d’autant plus impressionnant. Le Joker a progressivement construit sa carrière alors qu’il doutait et qu’il devait surveiller son alimentation en arrivant. Bon, aujourd’hui, on ne peut pas dire qu’il est fit, mais il a su se développer et imposer sa patte en NBA. En plus d’être un réel personnage et une coqueluche, il est devenu le franchise player des Nuggets, il est le seul pivot à avoir ce rôle de meneur de jeu dans la grande ligue. Doté d’un QI basket très élevé lui permettant de briller au scoring, au rebond et à la passe, Nikola Jokic a réussi l’exploit d’être élu MVP la saison dernière. Une réussite qu’il n’aurait sûrement pas eue s’il avait continué le coca.