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La gestion de Kemba Walker expliquée par Tom Thibodeau : « Il fait partie de l’équipe »

Source Photo : The Athletic

Né dans le Bronx, le retour de Kemba Walker a New-York est loin d’être un conte de fée. Dans un premier temps titulaire, il ne joue désormais plus la moindre minute avec les Knicks. Tom Thibodeau aime son joueur, mais se devait de faire des changements.

Hormis Derrick, tout n’est pas rose dans la ville qui ne dort jamais. Les Knicks ne retrouvent plus la fluidité de la saison passée et beaucoup de joueurs sont à la ramasse. Symbole de tout cela, Kemba Walker, écarté de la rotation par Tom Thibodeau. Au bout du banc, il a été rétrogradé au poste de ramasseur de rebonds pour ses partenaires à l’échauffement. Dans le cinq de départ en début de saison, l’ancienne gloire des Hornets tournait à 11,7 points et 3 passes décisives de moyenne. Trop insuffisant pour une équipe ambitieuse comme les Knicks. Même si c’est difficile de garder le mental dans ces conditions, il maintient ses efforts et Thibs garde un oeil sur lui, toujours prêt à le réintégrer lorsqu’il sera prêt.

« Comme je l’ai déjà dit lorsque j’ai pris cette décision, je considère Kemba comme un starter. J’ai du respect pour lui, il fait partie de l’équipe. Et en ce moment, nous avons une rotation, il n’est pas dans la rotation mais il travaille à l’entraînement, il fait toutes les choses qu’il devrait faire. Si l’intensité est bonne, que l’exécution n’est pas bonne et que ça ne fonctionne pas, alors vous changez la rotation. Voilà ce que l’on examine lors de la prise de décisions. Si nous n’avons pas de bons résultats, il y aura peut-être d’autres changements. »

La dernière phrase peut donner de l’espoir à Kemba Walker vu les performances actuelles de New-York : trois défaites consécutives et surtout une difficulté évidente de cohésion dans le jeu, à l’opposé total de l’an dernier. En plus, les Knickerbockers manquent de régularité, que ce soit Evan Fournier, Julius Randle, R.J. Barrett… Ces gars ont du talent mais ne le montrent pas à tous les matchs, ce qui peut aussi amener à des tensions, comme à la mi-temps du match face aux Bulls où le pauvre jeu mené par les joueurs de la grosse pomme avait amené une engueulade entre Fournier et Randle.

New-York est en crise et Kemba Walker n’a pas dit son dernier mot. Sa situation est très difficile puisque ce n’est pas le physique qui le bloque. Depuis la saison dernière aux Celtics et sa blessure au genou gauche, il n’a jamais retrouvé son niveau. Il était devenu l’une des dernières options offensives à Boston, et le management n’a pas hésité à le trader dès la fin de saison pour l’envoyer à OKC. Le Thunder ne comptait pas en faire grand chose non plus et la franchise l’a rapidement coupé. Walker, qui avait alors un contrat max lors de son arrivée dans le Massachusetts, se dirige alors vers New-York pour un peu plus de 8 millions la saison et surtout l’amour du maillot. Mais dans sa situation, l’amour du basket n’est même plus là. Alors faut-il s’attendre à un trade ou à un retour dans la rotation de Thibodeau ? On le saura assez rapidement.

Soit t’es dans le cinq de départ, soit tu joues pas, voici la philosophie qu’a décidé d’adopter Tom Thibodeau à l’égard de Kemba Walker. Le meneur est aujourd’hui au plus bas, malgré toutes les bonnes intentions qu’il affiche à l’entraînement. Son coach ne lui ferme pas définitivement la porte non plus, mais pour qu’il revienne, on a l’impression que les Knicks doivent continuer de mal jouer.

Stephen A Smith, le journaliste le mieux payé du game et le plus populaire

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