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La décla de la nuit : Nicolas Batum pas surpris que la nouvelle génération française ne s’impose pas en NBA

NBA – A l’occasion de la rentrée NBA, Nicolas Batum s’est entretenu avec l’équipe et l’un des sujets principaux fut l’incapacité des jeunes à pouvoir s’imposer dans la grande ligue américaine. Est-ce que la nouvelle génération est-elle partie trop tôt vers les USA…? Ne pas avoir un certain CV avant de jouer dans la meilleure ligue du monde peut jouer sur une carrière…

Théo Maledon, Sekou Doumbouya, Killian Hayes et on en passe… Aucun d’entre eux n’arrive à s’imposer en NBA. Pire encore, certains sont chassés de la ligue américaine et pourtant ils ont été drafté plus haut que des Evan Fournier, Tony Parker et donc Nicolas Batum. Jugé comme des joueurs à fort potentiel, les résultats escomptés ne sont pas là après plusieurs années et quand bien même ils ne sont pas condamnés, ils ne montrent pas la résilience de leurs ainés. Batum pense que la donne a changé. Sa génération (et celle d’Evan Fournier) avait tout fait, avait prouvé à l’échelle nationale mais aussi européenne, ce qui n’est pas le cas pour la génération qui a suivi. Cela reflète assez bien le « One and done » du basketball universitaire. La plupart des joueurs vont en NBA après un an et pour beaucoup de joueurs, venir plus tôt permettra de mieux se développer. Ce n’est pas toujours le cas :

« Pour les étrangers, ç’a toujours été plus compliqué. Mais la vraie différence, c’est que, quand nous on arrivait aux États-Unis, même s’il y avait des interrogations sur notre capacité à réussir aux États-Unis, on n’avait plus rien à prouver en France. On avait galéré pour s’imposer, gagner crédibilité et respect, et on était prêts à ce qui nous attendait. Vincent Collet m’avait donné les clés d’une équipe d’EuroLeague à 18 ans, Tony dominait avec le PSG, Boris et les frères Pietrus étaient champions et des éléments majeurs à Pau, Rudy était le meilleur défenseur de l’élite. Si Evan était resté un an de plus, il aurait fini à plus de 20 points par match… Avant, tu n’osais même pas penser t’inscrire à la draft si tu ne dominais pas en première division. Aujourd’hui, c’est tout juste si tout le monde ne met pas son nom. »

Les jeunes joueurs ont le talent pour s’imposer, c’est une certitude mais il faut être dans la bonne situation, ce qui peut ne pas arriver. S’ils ne sont pas mentalement prêts, ils ne s’imposeront et c’est malheureusement ce qui arrive à la plupart d’entre eux.

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