Lorsqu’un joueur atteint la barre des 50 points, il est souvent chaud et aucun défenseur ne peut le stopper avec le joueur en question capable de shooter de n’importe où. Et puis il y a une autre type de performance qu’on appellera « technique ». Dans la chronique « The Daily Video » du jour, pour patienter le retour de la NBA jeudi soir, on a décidé de choisir une performance qui est élite par sa beauté visuelle et surtout son efficacité. S’il fallait montrer à un jeune basketteur une vidéo d’un joueur en attaque avec un nombre incalculable de mouvements, celle des 57 points de Kyrie Irving contre les Spurs en ferait partie et serait tout en haut de la liste. Parmi tous ses shoots rentrés, jamais le joueur n’utilisera le même skill et sa variété de moves aura rendu dingue coach Pop.
A ce jour, cela reste le plus beau match de Kyrie Irving. Défendu un premier temps par Tony Parker, le pauvre français prendra cher. Un handle à couper le souffle, il utilise ses deux mains pour shooter, peu importe qui se trouve sur son dos. Une science du pick and roll pour créer pour lui et des isolations dont seul lui a le secret. En seconde mi-temps, Danny Green se chargera de son cas et ce sera le même tarif que TP pour le désormais nouveau joueur des Lakers. Les coast to coast ? Pas un problème pour le numéro 2 de Cleveland de l’époque. Il est la preuve qu’il ne sert à rien d’être athlétique pour être un top finisher en NBA. Pourtant, Cleveland perd de 10 points à seulement 2 minutes et des poussières. Kyrie Irving va activer le mode tonton Drew. Il inscrit les 6 derniers points de son équipe, alors qu’il y a -6 à 33 secondes de la fin du 4ème QT. Et puis il y a ce shoot, ce shoot de malade pour égaliser. Sortie de temps mort, 3 secondes à jouer, sur la tronche de « The Klaw » après le super hésitation move sur TP. L’overtime sera une partie de plaisir une nouvelle et un Kyrie qui ne veut pas s’arrêter. Un Must Watch à savourer sans modération…