Julius Randle n’a pas peur de ses haters après ses playoffs : le long terme était l’objectif dès son arrivée

La prolongation de contrat est officielle depuis ce soir. En effet, Julius Randle est lié avec les Knicks jusqu’à l’année 2026. Sa signature est logique et maintenant, il faut se remettre au travail pour faire mieux qu’un premier tour de playoffs.

Comme beaucoup avant lui, Julius Randle avait l’opportunité via la free agency afin de gagner énormément d’argent. Trop peu pour lui, il zappe la free agency 2022 pour prolonger dès 2021. En signant chez les Knicks en 2019, l’ancien des Lakers voyait quelque chose sur le long terme. Il ne voyait pas meilleure place pour gagner et tenter de remporter le titre. Le joueur des Knicks va plus loin, en qualifiant l’équipe de « Famille » et en témoignant sa confiance publiquement à William Wesley, Scott Perry et Tom Thibodeau. Depuis l’ère Carmelo Anthony, les Knicks n’étaient pas revenus en playoffs, il y a de quoi être content :

« J’ai une vision de quoi je veux faire partie pour le reste de ma carrière. C’est une étape. Je me sens vraiment bien de savoir que je serai ici pour longtemps et juste avoir l’opportunité de mettre le maillot des Knicks pour des années. Ça fait vraiment du bien. »

En tout début de carrière, Julius Randle ne faisait pas les playoffs. Que ce soit aux Lakers ou Pelicans, il arrivait à avoir de belles stats mais avec les années qui passent, goûter les playoffs devenait une obsession. Il a avoué que parfois, l’amour du jeu n’était même plus là, entre les défaites et l’ambiance délétère dans le vestiaire. Avec New York, c’est différent. Ce groupe lui procure un nouvel état d’esprit et kiffe chaque jour, à l’entraînement ou en match. Une donnée qui fait toute la différence et l’équipe se dirige vers la bonne direction avec les arrivées conjuguées d’Evan Fournier et Kemba Walker :

« J’ai eu des moments dans ma carrière où je n’étais pas heureux de jouer. J’en comprenais les deux côtés et comment ce jeu peut être dur. Comment c’est dur d’être dans une équipe où l’entente n’est pas bonne, et c’est dur de faire son job tous les soirs. Et pour moi, j’apprécie vraiment de faire mon job tous les jours. Que ce soit à l’entraînement, dans l’avion, jouer un match, peu importe, j’apprécie vraiment ça et je suis heureux d’être un Knick. Jouer en face des fans et tout ça […]. Je veux gagner et j’ai l’impression que je peux nous aider à gagner, et la stabilité est importante aussi. »

Malheureusement, tout ne fut pas beau durant ces playoffs. Après une saison surprise, il a fait connaissance avec les playoffs, mais Trae Young est passé par là. Il a étripé les Knicks et Julius Randle n’a jamais su répondre à titre individuel. En perdant son duel indirect, beaucoup lui sont tombés dessus mais lui n’en a que faire. Vivement 2022, puisqu’il est déjà prêt à prendre sa revanche et un rematch entre les deux équipes pour la post-season prochaine ne serait pas de refus :

« Les gens qui disent ça ne savent rien sur moi. Si tu regardais ma carrière et que tu me regardais jouer chaque année, je deviens meilleur. Ça parle juste de l’état d’esprit et qui je suis en tant que joueur. Si tu penses ça, il faudra assumer. » Julius Randle sur les critiques