Les Spurs continuent d’avancer en mode caché dans la course aux playoffs. Après leur victoire d’hier contre Washington, ils sont 9ème de la conférence Ouest avec 31 victoires pour 29 victoires. Et la saison monstrueuse de DeMar DeRozan n’y est pas pour rien.
Les jours se suivent et se ressemblent en ce moment pour les Spurs. Alors que tous les spécialistes les voyait voyaient être en difficulté sur cette deuxième partie de saison, avec le calendrier le plus chargé de toute la NBA et des oppositions avec des équipes playoffables presque tous les soirs, les Spurs répondent présents. 5 victoires sur les 6 derniers matchs, et des victoires contre des équipes solides. Les Suns, les Pacers, les Pistons, les Pelicans et les Wizards sont passés à la trappe face aux éperons. Mais quel est le secret de cette équipe en transition mais qui ne plonge jamais dans les profondeurs de l’Ouest. Selon Gregg Popovich, DeMar DeRozan et sa saison ne sont pas étrangers à ce succès :
« Demar ne semble jamais fatigué, il est toujours prêt à y aller. Il veut la balle, il veut scorer, mais il la donne à ses partenaires s’il juge que c’est la meilleure solution. Il adore être dans cette situation. Il est le meilleur dans cette équipe pour ça »
37 points et 10 passes pour DeMar DeRozan
45 points pour Bradley Beal
Ces deux messieurs nous ont offert un spectacle très sale, surtout avec un money-time de feu.
Que du respect 🙏 pic.twitter.com/Q1KgXirqnq
— The Daily Dunk (@TheDailyDunkfr) April 27, 2021
La saison de DeRozan, c’est 21.5 points, 4.4 rebonds et 7.2 passes à 50 % au tir. Mais plus que par les stats, c’est par l’impact qu’il a sur la jeunesse de San Antonio que son importance se remarque vraiment. Keldon Johnson est devenu son protégé, il est devenu son mentor, et on sent bien que l’influence de l’ancien des Raptors est capitale pour le développement du poste 3 des Spurs. Même pour les autres jeunes, le leadership de DeRozan permet de libérer Dejounte Murray, qui a de plus en plus confiance en ses capacités, de réintégrer Derrick White après ses blessures (même si l’arrière s’est encore blessé hier soir face aux Wizards), et de laisser la place nécessaire à Lonnie Walker IV pour qu’il puisse s’exprimer.
Et en plus de son côté leader, le côté clutch de DeRozan est en train de ressortir avec une violence inouïe pour les adversaires. Les Pelicans dimanche ? 32 points avec le jumper qui tue à 30 secondes de la fin du match. Les Wizards hier soir ? 37 points et la prise en main du match dans les dernières minutes pour aller chercher la prolongation et ensuite régler l’affaire dans cette overtime. Le cyborg DeRozan est de sorti, et les Spurs sont bien contents de l’avoir à leurs côtés.