Dwane Casey parle de DeMar DeRozan et il devait être bourré : « J’ai pensé que c’était le jeune Ray Allen »

DeMar DeRozan était on fire hier soir en battant son record en carrière. Son coach était tellement heureux qu’il était prêt à le comparer à un certain Ray Allen…

C’est l’heure du cours d’histoire géographie ! Il y a fort longtemps et plus précisément lors du début des années 2000, un certain Dwane Casey était un coach assistant. Il a pu assister au « prime » d’un  certain joueur nommé Ray Allen, aux côtés de Nate McMillan. En bon coach qui se respecte, il l’a bien enflammé en conférence de presse. Si DeMar DeRozan a mis 6 paniers à 3 points hier soir, il en a surtout rentré 4 en un seul quart-temps. Il n’en fallait pas plus pour le coach de Toronto de lui lancer quelques fleurs et nous pourrions même dire quelques herbes illicites :

« J’ai pensé que c’était le jeune Ray Allen. C’est ce  dont nous avons besoin de lui. Ca ouvre le terrain, spécialement les nuits où ça ne va pas. »

C’est sur la ligne des lancers qu’il a réussi à battre son record de points, réalisé contre Boston l’année dernière. Il faut dire que hormis James Harden et Kevin Durant, « Deboo » n’a pas d’égal pour crier et se présenter sur la ligne des lancers. S’il n’a pas vraiment de shoots références de la gagne en carrière, il en a en revanche un tas lorsqu’il s’agit sur la ligne des lancers. Il a réalisé un presque parfait avec un 13/15, alors que Philly n’en a shooté que 14 :

« C’est ce que j’ai fait pendant ma carrière ces dernières années, aller sur la ligne. Être capable de tuer le match et comprendre qu’il faut ralentir le match. Obtenir le momentum à notre façon et des les tuer sur la ligne des lancers. » DeMar DeRozan

Kyle Lowry aura été aussi très bon avec 23 points. Toronto est presque parfait, avec une série de 11 victoires en 12 matchs. Le meneur est unanime mais contrairement à son coach, il n’en fait pas des tonnes sur DeMar DeRozan. Il avait besoin de son arrière scoreur, surtout qu’en back to back, il est compliqué d’aller chercher ce genre de victoire :

« Parfois vous avez besoin de votre All-Star, votre superstar fassent un très gros match. »

Pour Philadelphie, il faut réagir et vite. Le bilan sans Embiid est catastrophique : une victoire et sept défaites. Pour Saric, il faut jouer de manière plus agressive mais plus tôt le pivot reviendra, mieux ce sera. Brett Brown a indiqué que Jojo se sentait mieux mais pas encore au point de jouer. Plutôt dommage car il n’aurait pas été de trop pour stopper DeMar DeRozan.

Toujours le même discours pour l’arrière de Toronto. Il est actuellement un super joueur, une vraie star de la ligue. Le seul souci pour lui, c’est de faire du grand bruit en playoffs et être vraiment clutch. A partir de là il pourra rejoindre le stand des élites players. Difficile de trouver un joueur aussi régulier et il ne manque que quelques détails pour en faire un big boss.