
NBA – Pendant que l’Est nous offre un thriller haletant, l’Ouest semble avoir décidé de faire « un match chacun ». Deux séries, deux scores de 2-1… mais franchement, à part les chiffres, rien ne se ressemble niveau émotions dans ces finales de conférence.
New York vs Indiana, c’est un peu comme regarder un film de Nolan : tu ne comprends pas toujours tout, t’as du mal à respirer, mais t’es à fond. Trois matchs, trois scénarios de fou, et des comebacks venus d’un autre monde. Les Pacers dominent ? Les Knicks reviennent. Les Knicks mènent ? Les Pacers recollent. Le Garden explose, la Gainbridge Fieldhouse vibre, et les fans perdent des années de vie à chaque fin de match. Bref, c’est vivant, c’est imprévisible, c’est du bon basket sauce stress post-traumatique version finales de conférence.
Maintenant, traversons virtuellement les États-Unis pour aller voir ce qui se passe du côté des Wolves et du Thunder. Et là, changement radical d’ambiance : on a eu le droit à trois démonstrations et un cours magistral sur « comment plier un match sans trop de suspense ». Alors oui ça joue, oui il y a du niveau, mais le suspense n’a jamais passé la mi-temps dans cette série. Match 1 ? OKC déroule. Match 2 ? Rebelote. Et puis voilà que Minnesota se réveille dans le Game 3 et explose le Thunder de… 42 points. Même dans NBA 2K en mode débutant, c’est rare.
D’un côté, on a une série entre Knicks et Pacers où chaque minute peut virer au chaos. De l’autre, une série qui ressemble à un cours de sport où une seule équipe a ramené ses baskets. Mais paradoxalement, c’est peut-être bien la série la plus tranquille qui reste la plus incertaine : les Wolves ont prouvé qu’ils pouvaient totalement retourner la table. Et avec Edwards dans cette forme-là, tout est permis. Alors que du côté Est, si les matchs sont dingues, on commence à se demander combien de fois New York peut ressusciter avant de tomber pour de bon.
La suite dans ces finales de conférence ? À l’Est : encore des scénarios à rallonge, d’autres comebacks à venir (puisqu’aucune avance n’est sûre), et peut-être une des séries les plus excitantes de l’histoire récente des playoffs. À l’Ouest : on espère juste un match serré. Juste un seul… ce serait déjà bien.
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