Philadelphie reste une énigme à ce jour. Comment l’équipe se porte t-elle ? Personne ne sait vraiment et jamais Brett Brown n’a semblé réussir à avoir un vrai rythme de croisière cette saison, hormis à domicile. Bonne nouvelle néanmoins, le retour du gamer de la deadzone, Ben Simmons.
C’est un mal pour un bien. Cette pause a énormément servi Ben Simmons. Sans doute que si la saison avait été « normale », l’homme qui s’est fait tromper 48 fois par Kendall Jenner, n’aurait jamais pu participer aux playoffs. Il a très mal démarré mais a su devenir conquérant, notamment quand Joel Embiid fut out : 16.7 points, 7.8 rebonds et 8.2 passes. Toujours aussi bon en défense, son équipe attend encore mieux en attaque, ce qu’il a montré juste avant sa blessure.
Toujours concernant les Sixers, le starting 5 pourrait changer pour les futurs playoffs : Ben Simmons, Shake Milton, Joel Embiid, Josh Richardson, et Tobias Harris. Vous l’aurez compris, Al Horford sauterait du cinq de départ. Avant même la saison, la situation était déjà incompréhensible. La seule bonne raison de Philadelphie de le recruter, était de ne pas avoir Al Horford dans le camp adverse, car il savait défendre sur Jojo. C’est très compliqué de mettre ce genre de joueur sur le banc. Ce n’est pas un scoreur, il a besoin de temps pour rentrer dans le flow du game. L’imaginer sous la tunique des Sixers la saison prochaine, est du domaine de l’impossible et ça sent bien le trade à plein nez à la prochaine free agency. Ce qui est le plus embêtant, concernant son rôle sur le banc ou son potentiel trade, c’est bien son salaire : 109 millions sur 4 ans.
Les Sixers doivent absolument faire un résultat et perdre une série en 7 matchs sera considéré comme un échec. L’objectif minimum reste les finales NBA, sinon l’équipe explosera pour sûr.
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