Entre les Bulls de cette saison, et ceux de l’année dernière, il y a une grande différence. Ca peut coïncider avec l’absence de Lonzo Ball, mais ça n’explique clairement pas tout. Et le changement de cinq majeur prouve que plus rien ne va pour Billy Donovan et ses hommes.
Il y a une semaine, les Bulls tapaient les Celtics et les Bucks, et on se disait alors que ça allait mieux pour les coéquipiers de Zach Lavine et DeMar DeRozan. Sauf qu’aujourd’hui, ça semble encore pire où Chicago ne s’est pas imposé sur le road-trip de l’Ouest : Phoenix, Golden State, Sacramento. Certes, ce sont trois équipes en forme, mais ça reste assez inquiétant.
La prestation de DeMar DeRozan en est la preuve parfaite. D’habitude si adroit, l’arrière a scoré 18 points (à 33% au tir), dans la lignée de son match précédent. A 33 ans, le vétéran a connu des mauvaises passes lorsqu’il était alors l’un des leaders aux Raptors. Aujourd’hui, c’est un leader de cette équipe des Bulls, et forcément, il sait que ces moments que l’on reconnaît les grands joueurs, les grands leaders.
C’est la beauté du sport. Quand on est au plus bas, comment vous répondez à ça ? Un vrai compétiteur va s’en sortir. Les gars montrent de la frustration, de la colère et c’est bon signe. Car c’est censé blesser, être frustrant et ça craint.
A l’inverse de DeMar DeRozan, Zach Lavine a signé l’un de ses meilleurs matchs de la saison, avec 41 points. Malheureusement, ça ne suffit pas lorsque l’équipe d’en face est capable d’avoir sept jours à 10 unités ou plus. Cela montre qu’il y a des problèmes de rotation, des problèmes défensifs individuels et pourtant, l’arrière assure que ce n’est pas un problème défensif.
C’est aux leaders d’une équipe de le faire, de rester solidaires. C’est nous contre tout le monde et personne ne va nous aider à nous en sortir. Il y aura des discussions pas faciles, des mots durs seront dits. Parfois il y en a besoin. Il y a urgence. On se parle chaque jour. On regarde des films. Nous avons de la fierté. Les gars ont des objectifs individuels. Nous devons trouver notre rythme. Je ne pense pas qu’on a été mauvais défensivement. C’est la deuxième meilleure attaque de la ligue et on les a tenu en dessous de leur moyenne. Nous étions pas bons offensivement.
Une réaction est assez attendue de la part des Bulls, de la part de Zach Lavine, de DeMar DeRozan, de Nikola Vucevic, de Billy Donovan, de tout le monde. Car sinon, il pourrait y avoir rapidement des conséquences, à tous les niveaux. Et pour se rattraper, les Bulls disposent de quatre rencontres sur les cinq prochaines au United Center.