A chaque époque, plusieurs équipes dominent. Ainsi, lors de la saison 2018-2019, Toronto a réussi à être le bourreau des Dubs. Cela a donné à Mike Conley de l’espoir de gagner le titre avec le Jazz, sa nouvelle équipe.
Lors des années 2010, ce sont les équipes de Lebron James et les Warriors qui ont raflé la mise avec 80% des titres remportés de la décennie. Lors des années 2000, c’était Kobe Bryant et Tim Duncan. Dans les années 90, c’était au tour de Michael Jordan. Vous l’aurez compris, on peut parcourir les années avec Magic Johnson, Larry Bird, Bill Russell et compagnie. Même si les Warriors ont explosé leur équipe, il y a toujours cet ascendant psychologique et le fait que le titre de champion est associé à leur nom ou alors à Lebron James. C’est là où vent en venir Mike Conley. Voir une autre équipe remporter le titre que les deux citées dans le titre, donne de l’espoir, encore plus quand c’est un vieux pote qui gagne le trophée O’Brien. Il veut s’inspirer de son succès pour essayer de le remporter à son tour :
« Voir Marc accomplir ça. Voir une autre équipe que Golden State ou une équipe de Lebron James gagner le titre, voir ça arriver, je pense que beaucoup d’équipes ressentent ça. Genre, hey nous pouvons gagner le titre. »
On a parlé des équipes dominantes mais on peut aussi évoquer les équipes « surprises ». Les Mavs de Dirk Nowitzki en 2011, les Pistons de Ben Wallace, les Rockets de Hakeem The Dream. Des équipes dures au mal, collectives et surtout revanchardes. Et si Utah faisait partie de ce petit crew ? Visiblement, Mike Conley y croit dur comme faire. Naturellement, tout se fait petit à petit et Conley a encore du mal à s’habituer à sa nouvelle équipe. Il y a l’axe Gobert – Mitchell mais aussi tout ce qu’il y a autour entre Ingles, Bogdanovic, et bien sûr Mike Conley. La route sera d’autant plus dure avec tous les récents transferts. Le meneur de jeu de Utah fera en tout cas en sorte de gagner le titre mais au moins, l’ouest est plus ouvert que jamais avec Kevin Durant parti vers d’autres cieux.