Quand on gagne beaucoup, les regrets sont moindres. Tony Parker a le goût un peu amer mais cela ne l’empêche pas de dormir. Il s’est confié sur sa non sélection du fameux top 75, qui en compte en vérité 76.
C’est un argument qu’il tient à préciser et il a bien raison. Quand on entend top 75, on pense aux 75 meilleurs joueurs de l’histoire. Comme Tony Parker le précise, c’est faux. Quand la NBA a fêté ses 50 ans, elle a choisi les 50 meilleurs joueurs de l’histoire. Pour les 75 ans, elle a décidé de garder les fameux 50 joueurs et ensuite en rajouter 25. Forcément, c’est difficile de garder seulement 25 joueurs en environ 20 ans, sachant que des monstres à l’image de Kobe Bryant ou Tim Duncan n’étaient pas encore là :
« Le plus important c’est le Hall of Fame. C’est le plus important. Après bien sûr cela m’aurait fait plaisir de faire partie de cette liste.
C’est dur de choisir 25 ou 26 joueurs, sur les 25 dernières années. C’est très très dur. C’est ce qui alimente ces fameux débats dans le sport. »
On ne parle pas de regret pour Tony Parker, à l’image de Dwight Howard (qu’il oublie de citer). Il apprécie d’être parmi ces fameux oubliés. Pour lui, la gagne devrait être au sommet des arguments mais comme quoi, ce n’est pas le cas pour tout le monde. La plupart des votants sont des joueurs qu’on peut qualifier de talentueux, Michael Jordan et Stephen Curry. Ils ont quelques qualités. Rater des distinctions collectives, il y est habitué, en tant que petit marché, Tony Parker ne faisait pas la une médiatique et pas beaucoup de statistiques. Il ne changerait cela pour rien au monde :
« C’est clair que je préfère largement ma carrière à celle de certains qui sont dans les 25 nouveaux. Je préfère largement gagner des titres et avoir des souvenirs à jamais avec ma famille et mes amis, et entrer au Hall of Fame que d’être présent dans cette liste. »