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Stephen Curry voulait gagner sans Kevin Durant

Source photo : Nitro

Stephen Curry est entré encore un peu plus dans la légende de la NBA en devenant pour la quatrième fois champion et en soulevant son premier MVP des Finales. Après avoir gagné à deux reprises avec Kevin Durant à ses côtés, le Chef avait à cœur de prouver à nouveau qu’il pouvait gagner sans lui. 

Les Warriors des Splash Bro l’étaient déjà, mais ils rentrent encore un peu plus dans la légende de la NBA. Le leader si emblématique de cette équipe, Stephen Curry, s’est effondré à la fin du match hier soir, en sanglots. Et il pouvait pleurer toutes les larmes de son corps, car ce qu’il a réalisé une fois de plus hier est absolument historique. Cette année encore, Curry était trop fort et les Warriors ont battu les très prometteurs Boston Celtics 4-2 avec l’expérience, mais surtout, ils l’ont fait au TD Garden, réputé comme étant une salle imprenable. Le dernier en date à l’avoir était Magic Johnson en 1985 face à Larry Bird. Alors oui, ce n’était pas la même équipe de Boston, et celle de cette année était certainement moins forte qu’en 1985, mais quelque chose nous dit que les débats autour des deux meneurs ne sont pas prêts d’être terminés.

Et pourtant, ces dernières années auront été très dures pour le Chef. Après avoir remporté trois titres en quatre ans, un en 2015 face au Cavaliers d’un King James esseulé avec les blessures de Kyrie Irving et Kevin Love, et deux en 2017 et 2018 avec le renfort de Kevin Durant toujours face à Cleveland, les années qui ont suivi ont été très dures mentalement. Nous nous retrouvons donc en Finales NBA 2019 où les Warriors sont confrontés aux Raptors d’un Kawhi Leonard en mission. En 6 matchs, Kevin Durant se fait le tendon d’Achille et Klay Thompson se fait les ligaments croisés. Curry est alors obligé d’abdiquer, trop seul face à l’armada de Toronto. L’année d’après, Curry fait une saison quasi blanche à cause d’une fracture de la main et les Warriors finissent bons derniers de la Ligue. La saison suivante s’annonce également compliquée. Klay Thompson, qui devait revenir de blessure, se fait dans la foulée des croisées une rupture du tendon d’Achille. Durant la saison, Curry est fantastique, il finit d’ailleurs 3ème du classement du MVP, et parvient à accrocher le play-in. Il se fait malheureusement sortir par de jeunes Grizzlies inconscients et en quête de leur premier playoffs. Et cette année, personne ne les voyait arriver aussi haut en début de saison. Mais Curry est tout simplement fantastique, il bat le record de trois points de Ray Allen, puis connaît une deuxième partie de saison un peu moins bonne. Entre temps Klay Thompson est revenu et les Warriors sont de nouveau au complet. Enfin, ils finissent la saison à la troisième place de la conférence Est. 

A partir de là, les playoffs sont une formalité pour les Warriors, trop habitués à ce genre de matchs à enjeu. Ils éliminent tout d’abord  Nuggets 4-1 d’un Nikola Jokic beaucoup trop seul. Ensuite, c’est au tour des Grizzlies privés de Ja Morant sur la fin de la série de se prendre la vague Warriors et les éliminent 4-2. Puis c’est au tour des Mavericks de Luka Doncic, qui venaient d’éliminer une équipe des Suns historique en saison régulière, de perdre face aux Dubs 4-1. Pendant les Finales face aux Celtics, les Warriors auront été mis en difficulté en début de série mais n’auront jamais vraiment été inquiétés. Cette série, ils la gagnent 4-2. Bref, ils sont revenus de tellement loin, et tout le monde les voyait fini, dans une Ligue où tout commençait peu à peu à se servir du jeu de Stephen Curry et à apprendre comment utiliser ses faiblesses. Mais non, rien n’y fait, et le trio Curry – Thompson – Green est à nouveau champion sans Kevin Durant, chose qu’ils voulaient prouver qu’ils étaient capables de faire, après lui avoir fait de la place pendant trois ans :

Bien sûr, tu le notes. C’est une part de ça. Mais personne en octobre ne nous voyait ici. Maintenant nous y sommes. Avec ce groupe. Il n’est comparable à aucun autre groupe avant lui, donc c’est vraiment cool.”

“Regardez ces deux dernières années. Toutes les conversations, les récits sur le fait que nous sommes trop vieux, ce qu’il s’est passé aussi en parallèle pour développer de jeunes gars tout en gardant notre noyau dur, toutes ces décisions difficiles que nous avons dû prendre, et qui vous pèsent quand vous les vivez. Ensuite, vous arrivez à la ligne d’arrivée, et c’est pourquoi je pense que celui-ci est définitivement différent en raison des trois années compliquées que nous avons traversé à la sortie de ce Game 6 en 2019.”

Stephen Curry est à nouveau champion NBA, et quelque chose nous dit que ce pyromane va revenir l’année prochaine avec le même objectif en tête. En tout cas, il a prouvé une fois de plus qu’il était capable de rivaliser avec les plus grands. Place maintenant au débat avec Magic Johnson pour savoir qui a la plus belle carrière, Steph a un « shot » de devenir meilleur mais il devra réussir à faire un presque sans faute d’ici sa retraite. Justement, Curry ne connait pas la définition d’un mauvais shoot…

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