Scottie Pippen ne manque jamais d’idée pour faire parler de lui. A l’occasion de la sortie de ses mémoires, Michael Jordan prend vraiment cher. Loin d’être amis en dehors des terrains, c’est terrible d’avoir autant de rancœur après tant d’années mais toujours mis au second plan depuis plusieurs décennies, on peut le comprendre.
Les dingueries sur Netflix sont légions. On n’en oubliera pas les meilleures productions mais The Last Dance, c’est carrément le niveau au-dessous. Non seulement, personne ne va oublier cette série documentaire, de plus, le 1er confinement fait que ça a été suivi littéralement par toute la planète et en même temps et que personne n’oubliera pas ce moment malheureusement historique. C’était un peu comme suivre un match dans un salon de plusieurs millions de personnes. Quelqu’un qui n’a pas raté ça, c’est Scottie Pippen. Il regrette un manque de respect flagrant et s’il n’a pas voulu en parler en premier lieu, le joueur aux 6 titres a tenu à régler ses comptes. Le numéro 33 des Bulls a parlé avec ses anciens coéquipiers et ils ressentaient la même chose :
« Comment Michael ose nous traiter de la sorte après tout ce que nous avons fait pour lui et sa précieuse marque ? »
Plus encore, Pippen déclare que si Michael Jordan a été une si grande star, c’est certes grâce à son talent mais surtout grâce au succès de l’équipe et il y a cette phrase choc : « Je n’étais plus rien qu’un accessoire. » Il l’a trouvé très condescendant et sans doute que la partie où Scottie Pippen n’a pas voulu se faire opérer, y est pour beaucoup, le faisant passer pour un sale égoïste. Et puis le côté un peu trop égocentrique, un docu centré quasiment sur lui et le faisant passer pou un héros, ça passe très mal pour le Pip’. Comme si ça ne suffisait pas, le lieutenant de Jordan déclare carrément que le documentaire a été fait, en grande partie contre Lebron James pour prouver qu’il est bien meilleur que lui :
« Mes années à Chicago, commencent en tant que rookie à l’automne 1987, ont été les plus enrichissantes de ma carrière : douze hommes se réunissant comme un seul, réalisant les rêves que nous avions en tant qu’enfants sur les playgrounds à travers le pays alors que tout ce dont nous avions besoin était une balle. , un panier et notre imagination.
Être membre des Bulls dans les années 1990, c’était faire partie de quelque chose de magique. Pour notre temps et pour toujours.
Sauf que Michael était déterminé à prouver à la génération actuelle de fans qu’il était plus grand que nature à son époque – et toujours plus grand que LeBron James, le joueur que beaucoup considèrent comme son égal, sinon supérieur. Michael a donc présenté son histoire, pas l’histoire de « The Last Dance ».