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Quand Kelsey Plum racontait son entraînement digne de Bruce Lee pour tenir lors des Jeux Olympiques à Tokyo

Source photo : La Jolla Light

Après l’histoire sur Boris Diaw, c’est au tour de Kelsey Plum et plus précisément ses jeux olympiques, où elle a pu se remémorer ses sensations à la fac. La joueuse de Las Vegas n’a pas pris cette compétition à la légère en réalisant un travail en amont monstrueux, pour être performante et ramener l’Or.

Être joueuse WNBA n’est jamais facile, surtout physiquement, notamment en période de jeux olympiques. Ce sera le cas de Kelsey Plum, appelée à défendre les couleurs de l’équipe nationale pour la première compétition de 3×3 aux JO ! La gauchère réalise la saison rêvée. Après s’être pété le tendon d’Achille à l’image de Kevin Durant il y a un an, la joueuse des Aces réalise tout simplement la meilleure saison de sa carrière : 14.8 points, 2.5 rebonds et 3.6 passes. Ce n’est pas pour rien qu’elle a réussi à gagner le titre de 6ème meilleure joueuse de la ligue et se place 2ème pour le titre de meilleure progression. Le jeu 3×3 est fait pour elle. On parle d’une joueuse qui excelle en 1 vs 1. Il faut savoir que Kelsey Plum est la meilleure scoreuse de l’histoire NCAA en division I (sur une saison et dans l’histoire). Capitaine dès sa première saison – phénomène assez rare -, la fac de Washington est heureux de l’avoir dans son programme. 21 points de moyenne en freshman, record en carrière à 57 points, elle rafle aussi toutes les récompenses individuelles jusqu’à être choisie en numéro 1 à la draft par le San Antonio Stars. Ainsi, retrouver ce style de jeu hyper offensif pour le tournoi du 3×3, c’était une sorte de libération vis à vis de son rôle en WNBA :

« Tout ce tournoi a été un très bon style de jeu pour moi », a-t-elle déclaré lors d’une entrevue téléphonique mercredi soir. « C’est évidemment très similaire à quand j’étais à Washington, avoir la liberté d’être moi, vous savez ? C’était vraiment drôle. Mais je veux être claire – j’ai joué dans la ligue et je fais pas mal de trucs. C’est un peu plus structuré mais, oui, je dirais que je suis définitivement à un niveau record en termes de confiance et de sentiment d’être à l’aise avec mon jeu. »

Cela s’est résulté en une médaille d’or et alors qu’elle était en pleine saison WNBA, Kelsey Plum s’est aussi préparée en amont pour les fameux jeux olympiques. Jouer dehors, dans un autre pays, en prenant en compte toutes les conditions extérieures, c’est aussi ça être professionnelle. Si rien ne remplacera un match avec 4 quart-temps et 12 joueuses, qu’il est difficile de jouer avec des conditions météorologiques hardcores, quand on est habitué au confort d’une salle WNBA. L’humidité, la chaleur, toujours en sprint, sans pause et surtout en jouant 2 fois par jour, 5 jours de suite, ça peut tuer. Surtout que le 3×3 ne permet pas de se chauffer, il faut être dedans direct. La préparation a ainsi pris un grand rôle :

« Il y avait 92 % d’humidité à 26 degrés à l’extérieur. Il faisait incroyablement chaud. Je dégoulinais de sueur. J’ai dû faire un entraînement à la chaleur avant de venir. Probablement un mois avant le début des Jeux olympiques, je faisais du vélo dans mon garage à Vegas avec 42 degrés. »

Ce qu’elle aimait par-dessus de tout aux JO ? Une certaine ambiance façon années 80. Un jeu extrêmement physique et un cardio mise à rude épreuve, en plus des conditions déjà compliquées. Un titre qu’il faudra remettre en jeu… à Paris, au pied de la tour Eiffel, un rendez-vous à ne manquer pour rien au monde.

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