
Même en « Premier League », les tacles ne sont pas aussi virulents. Jalen Green est en train de parler, beaucoup parler et attention à ne pas trop prendre la grosse tête. Encore une fois, les Pistons sont en train de prendre massivement cher.
Jalen Green a été la sensation de la summer league, avant que les Rockets le mettent au repos suite à une blessure sans gravité. Il a été interviewé à chaque match ou presque et une phrase ressortait dans 99% des cas : « J’aurais dû être drafté en 1er ». On peut comprendre l’amertume mais le jeune joueur a oublié qu’il s’agissait non pas du titre de rookie de l’année mais d’une simple draft. Les numéros 1 de draft qui n’ont « rien fait » dans cette ligue sont nombreux mais quand l’égo prend le dessus, compliqué de passer outre et le meneur arrière ne lâche pas l’affaire. Encore une fois, il a égratigné les Pistons :
« Je voulais être le premier choix, mais en ce qui concerne l’endroit, je ne voulais pas être à Detroit », a déclaré Green à Yahoo. «Je me sentais beaucoup plus à l’aise à Houston. C’était comme un véritable environnement de potes. Avec Detroit, j’avais l’impression de revenir dans la bulle de la G League, et je venais de sortir de la bulle. C’est à peu près ce que c’était.
Dans la bulle [G League], je n’avais vraiment rien à faire à part rester dans le gymnase. Je n’avais pas le temps de m’évader. La seule fois où j’ai pu m’évader, c’était dans mon appartement. C’est ce que j’ai ressenti à Détroit. Je ne sortirais pas à Détroit. Il n’y a pas beaucoup de choses que vous pouvez faire à Detroit comme ça. Tu vas rester dans la salle de gym et ensuite retourner dans ton appartement. »
Comme le disait le poète Cartman, Jalen Green décrit Detroit « comme le trou du c*l du monde ». Les fans des Pistons apprécieront mais le garçon semble vouloir allumer la brèche et créer une rivalité, en répétant la même chose à chaque fois, seule la formule change. Une grande partie des fans le voit déjà comme une personne imbue de sa personne, à la limite de l’arrogance. En regardant des gars comme Kevin Porter Jr ou John Wall, il rentre parfaitement dans la personnalité un peu borderline sur les bords. Attention à ne pas se brûler les ailes, il n’a encore fait aucun match officiel mais son audace pourrait bien plaire aux Rockets.
Si rien est à redire sur le terrain, en dehors c’est une autre histoire. Les fans regrettent qu’il n’y ait pas de trashtalk, ils ne vont pas être déçus avec l’insolence de Jalen Green.

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