Fraichement débarqué à New York, Derrick Rose est venu aux côtés de son coach de toujours, Tom Thibodeau. Étant passé près de la fin de carrière, l’ancien MVP veut dorénavant s’inscrire dans la durée. Qui de mieux que Tim Duncan comme modèle de longévité ?
Derrick Rose fait partie de la longue liste des joueurs au destin brisé par les blessures. Plus jeune MVP lors de l’exercice 2010-2011, le meneur originaire de Chicago avait tout en main pour dominer la ligue lors de cette dernière décennie. Malheureusement, une grave blessure au genou lors du Game 1 face aux Sixers en 2012 en a décidé différemment. La suite est connue de tous : rechute après rechute, diverses passages ratés à New York et Cleveland jusqu’à des désirs de retraite. Pour le plus grand bonheur de toute la planète NBA, Rose retrouva des couleurs à Minnesota sous les ordres de Tom Thibodeau, notamment avec son match à 50 points (record en carrière). Installé comme un role player tout à fait honorable dans la ligue, le meneur de jeu est prêt à relever de nouveaux défis.
Après une pige de 2 saisons à Detroit, la cote de Derrick a continué de monter et ironie du sort, ce sont les Knicks qui sont venus le sortir de ce trou qu’est la franchise de Detroit. De retour à New York, Rose retrouve le mentor de ses débuts, Tom Thibodeau. De sa voix si douce, ce dernier a déjà transformé une franchise en totale perdition en une équipe dynamique et défensive. Dans ce groupe, Derrick Rose pourra se révéler être le vétéran parfait pour les jeunes pousses. Dorénavant l’ancien de Chicago peut enchainer les saisons sans pépins physiques. En prenant soin de son physique et de sa ligne, comme certains anciens à la superbe longévité tel que Tim Duncan, les perspectives d’avenir semblent bien plus larges pour cet ancien habitué de l’infirmerie.
« J’ai fait un gros effort cet été pour m’assurer que je devais réduire mon tour de taille, surtout quand on a subi tant d’opérations aux genoux » a déclaré Rose, par l’intermédiaire de Stefan Bondy du New York Daily News. « Et vous regardez toutes les anciens, les légendes qui ont joué longtemps, comme Tim Duncan, même si je ne joue pas au même poste bien évidemment, je regarde tous les gars qui ont vécu des choses similaires et tout le monde s’est mis à perdre du poids. »
En effet, même si pas grand-chose ne semble rapprocher un Derrick Rose et Tim Duncan, mis à part une exubérance dantesque, perdre du poids permet de soulager des articulations si sollicités par l’enchainement des saisons. Comme Tim Duncan ou LeBron James à son retour à Cleveland, Derrick Rose a compris que pour durer dans la ligue et aborder du mieux possible la fin de carrière, se délester de quelques kilos peut se révéler décisif.
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