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Preview #11 – Utah Jazz : Quel est le véritable plafond de la franchise?

Source photo : Deseret News

La NBA reprend ses droits le 22 décembre prochain, dans dix jours précisément et aujourd’hui, nous traitons le dossier Utah Jazz. Depuis que la franchise a crée la surprise contre le Thunder, elle peine à confirmer ce nouveau statut de « réel outsider ». 

Contexte

Sur le plan collectif, ce fut globalement un fail. Une sixième place obtenue grâce aux 44 victoires et aux 28 défaites du Jazz, mais la saison s’est écoulée sur un choke. Utah a gâché une avance de 3-1 au premier tour des playoffs. Certes, l’absence de Bojan Bogdanovic a fait beaucoup de mal mais ça n’explique pas cette terrible désillusion. En revanche, sur le plan individuel ce fut une grande saison avec les premières participations de Donovan Mitchell et Rudy Gobert au All-Star Game mais on retiendra aussi la campagne de post-season historique de Spida.

La recrue phare

Derrick Favors est de retour au bercail ! Eloigné pendant une année de Salt Lake City, l’intérieur est de retour au Jazz dans une équipe qui n’a pas tellement changé. Le rôle du pivot risque cependant d’évoluer car il est parti en tant que titulaire, il devrait revenir en tant que remplaçant. En tout cas, le Jazz vient de réaliser une superbe affaire avec le retour de Derrick Favors, qui est très apprécié par les joueurs ainsi que l’organisation. 

Review de l’effectif

  1. Souvent vu comme un joueur sous coté et borderline All-Star, Mike Conley nous a fait mentir…et il est là le problème. Auteur d’une saison horrible, le meneur ne s’est jamais trouvé dans son rôle, même si Captain Clutch a connu de meilleurs jours dans la bulle, lui qui est passé à une gamelle de donner la victoire à son équipe. Sur le banc, c’est Shaquille Harrison qui a de bonnes chances de faire son trou.
  2. Une saison pleine pour Donovan Mitchell, conclue par un chef d’œuvre personnel en playoffs. L’arrière a fait taire quelques sceptiques et a envoyé un message à sa direction : je suis le boss. Jordan Clarkson est quant à lui, le chef du banc. Scoreur, l’arrière apporte un second souffle à l’équipe, car c’est l’un des seuls à pouvoir se créer son propre shoot dans l’effectif. 
  3. Avec Bojan Bogdanovic, l’histoire aurait pu être différente dans la bulle. Mais c’est comme ça. L’ailier est le soutien qu’il fallait à Donovan Mitchell et démontre qu’il est fiable dans ce rôle. Joe Ingles est aussi vraiment bon dans ce qu’on lui demande faire : de convertir ses tentatives lointaines, de créer quelques actions, de défendre. Le tout avec la dégaine et la gueule d’un joueur de départ’. 
  4. En défense, le Jazz peut se reposer sur les épaules de Royce O’Neale sachant que c’est le 3&D par excellence. Le garçon ne lâche rien que ce soit sur le ballon ou dans les aides défensives où il a une vraie lecture. Et lorsqu’il n’est pas sur le terrain, il laisse un vide étant donné que Georges Niang n’est pas un joueur confirmé même s’il fait preuve d’une belle adresse longue distance.
  5. Après avoir passé Royce O’Neale, l’attaquant devra se coltiner Rudy Gobert. Redoutable protecteur de cercle, le pivot français souhaite passer à l’étape suivante, c’est à dire, de se développer en attaque. Il ne sera jamais Joel Embiid, mais peut lâcher quequles trucs ici et là. Il reste néanmoins dépendant de son ball handler. Au contraire de Derrick Favors qui a bien progressé depuis ses débuts.

Le joueur à surveiller

Mike Conley : Plusieurs raisons nous emmènent à ce choix. Tout d’abord, l’ancien meneur des Grizzlies n’a pas du tout répondu aux attentes avec seulement 14.4 points ainsi que quelques pépins physiques. Dans l’impact, Captain Clutch n’a pas eu son rendement habituel, comme s’il n’avait jamais trouvé sa place, ni son rôle. Ce qui est encourageant néanmoins, c’est sa post-season. Quasiment 20 points de moyenne pour un Mike Conley totalement retrouvé. Mais il a l’habitude des grands rendez-vous. Justement, on défie le meneur de nous prouver que sa campagne de playoffs n’était pas juste un espoir de le retrouver à ce niveau et de nous le montrer sur toute une saison.

Objectif

La hiérarchie du Jazz est bien respectée par tout le monde, et ça devrait être une arme pour la saison régulière. Le Jazz est capable de nettement mieux qu’une sixième place, surtout avec un Donovan Mitchell beaucoup mieux entouré qu’auparavant. Le banc parait faible et peu profond mais ça devrait le faire pour une qualification directe en playoffs. 

Les raisons de suivre le Jazz

  • Donovan Mitchell : Au delà du joueur, nous avons tendance à oublier que Donovan Mitchell est un vrai showman. Doté d’une grosse détente, l’arrière conclut ses actions avec des moves/dunks spectaculaires, et ça vaut réellement le coup de regarder Utah.
  • La second unit : entre Jordan Clarkson et Joe Ingles, le banc est parfois un peu fou. L’arrière se croit sur 2K avec ses dribbles et ses shoots en fin de possession tandis que l’ailier peut avoir une deuxième personnalité sur le trashtalking, et il a une technique vraiment…à part.

Les contrats

*Player Option*Team Option

Voilà pour ce qui est de Jazz ! Quel est le véritable plafond de cette équipe ? Car la question se pose sachant que depuis que le rookie Donovan Mitchell a éliminé le Thunder à lui seul, le Jazz ne parvient pas à confirmer son statut d’outsider. 

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