Point sur le dossier Damian Lillard

Crédit photo : Trevor Ruszkowski-USA TODAY Sports

NBA – Les Bucks avaient coché la case « grosse galère » quand Damian Lillard a été diagnostiqué d’une thrombose veineuse profonde au mollet droit, il y a 3 semaines. Une « blessure » sérieuse, une absence annoncée comme longue, voire potentiellement saison-finie, à l’instar de Wemby. Et pourtant… il semblerait que Dame Time soit en train de défier les lois de la médecine moderne. Alors que Victor Wembanyama ne sait même pas s’il pourra jouer à l’Euro cet été, Damian, lui, est presque déjà prêt.

Tout le monde s’attendait à voir Damian Lillard poser ses sneakers jusqu’à la saison prochaine, et voilà que Shams lâche une bombe : le meneur des Bucks a été totalement blanchi de son caillot sanguin et a même quitté les anticoagulants. Résultat ? Il a repris l’entraînement en mode full contact avec l’équipe. On parle d’un gars diagnostiqué le mois dernier, avec un mollet en mode « zone rouge », et aujourd’hui il cavale comme si de rien n’était. Les médecins parlent d’une récupération « remarquable », « sans précédent« , les fans crient au miracle, et Giannis doit commencer à revoir ses plans de jeu avec le frérot de retour plus vite que prévu.

Si Damian Lillard ne sera probablement pas sur le parquet pour le premier match face aux Pacers, il est très probable qu’il refasse surface en cours de série. Et ça, c’est une très mauvaise nouvelle pour Indiana. Ou une très bonne pour Milwaukee, au choix. Même diminué, le sniper peut retourner un match à lui seul, surtout en playoffs où chaque possession vaut de l’or. En son absence, les Bucks ont quand même réussi à gagner 10 de leurs 14 derniers matchs, mais soyons clairs : le vrai danger, le facteur X, c’est Damian Lillard. Sa simple présence pourrait suffire à transformer Milwaukee d’outsider solide en prétendant sérieux à la finale de conférence.

Damian Lillard est peut-être passé tout près d’un coup d’arrêt brutal, mais il revient pile à temps pour allumer les playoffs. Et avec lui, les Bucks peuvent croire à une fin de saison en feu d’artifice. Dame Time n’est jamais aussi ponctuel que quand on ne l’attend plus.