
NBA – Tyrese Haliburton n’a pas crié, il n’a pas pointé du doigt le logo au sol. Il n’a pas hurlé « IT’S MY HOUSE ». Il a juste mis un shoot assassin, calmé une salle entière, et parlé d’amour en conférence de presse. Oui, d’amour. De confiance. De fraternité. Bref, un meneur de Finales NBA qui sonne comme un coach de colo mais avec du sang froid à faire passer un iceberg pour une boule à neige.
Il aurait pu bomber le torse. S’enflammer sur son buzzer beater. Mais Tyrese Haliburton, fidèle à lui-même, a choisi un autre angle. Celui du collectif.
« Nous nous sommes soutenus les uns les autres. Et à chaque fois que des choses négatives ont été dites sur l’un ou l’autre, nous avons continué d’y croire. »
Pas besoin de célébrer fort quand la cohésion parle pour toi. Ce tir, il le doit à un groupe qui ne doute jamais, même à -15 dans une salle hostile.
Les Pacers ne sont pas favoris. Et ils le savent. Mais au lieu de le subir ? Ils s’en nourrissent.
« Plus on en parle, comme en ce moment, nous sommes l’outsider, quel qu’il soit. Cela nous donne plus de confiance en tant que groupe. »
Pas de faux discours. Ce statut, ils le portent comme un badge. Une manière d’avancer le dos au mur, les crocs sortis, mais avec un calme désarmant. Ce n’est pas une équipe qui gagne sur le talent individuel. C’est une équipe qui gagne parce qu’elle ne casse jamais sous la pression.
This angle.
This live call.Mark Boyle & Eddie Gill of the Pacers radio broadcast brought ALL the energy to Haliburton’s game-winner 🤩 pic.twitter.com/uqm2sitoYV
— NBA (@NBA) June 6, 2025
Pas question de s’enflammer dans le vestiaire d’Indiana. Tyrese Haliburton l’a martelé. Ce n’est qu’un match, et le plus dur reste à faire. Les chiffres du Game 1 sont formels. Trop de balles perdues, trop de détails à corriger pour espérer reproduire ce genre d’exploit deux, trois, quatre fois. La victoire est belle, mais elle n’est pas parfaite. Et c’est justement ça qui rend cette équipe dangereuse : elle gagne… tout en sachant qu’elle peut faire mieux. Préparer la tempête avant qu’elle n’arrive. Ajuster. Corriger. Et rester soudée. Voilà la vraie leçon.
Pas de célébration sur la table d’annonceur, pas de « c’est mon moment ». Juste un meneur qui distribue les ballons et l’amour collectif comme s’il jouait à NBA 2K en mode coop. Tyrese Haliburton n’a pas juste volé un match, il a rappelé à tout le monde qu’en juin, ce ne sont pas toujours les plus gros noms qui gagnent. Parfois, c’est juste une bande de mecs qui se font confiance et qui savent comment flinguer ton Game 1 avec le sourire.
