
NBA – Pascal Siakam ne fait jamais les choses à moitié. On ne va pas se mentir. Quand t’as perdu un Game 1 à domicile sur un buzzer beater, tu veux tout sauf des compliments. Et pourtant, il a choisi l’élégance. Un bel hommage aux fans du Thunder, histoire de prouver que le clutch rime aussi avec classe.
Cette nuit, le Game 1 des Finales NBA s’est joué dans un Paycom Center en fusion. Les fans d’Oklahoma City ont fait leur boulot : ambiance hostile, hurlements à chaque rebond, et une pression constante sur les Pacers. Et pourtant ? Indiana a survécu à 20 pertes de balle rien qu’en première mi-temps. La plupart des équipes explosent en vol dans ce genre de scénario, mais pas eux. Les Pacers de Pascal Siakam ont encaissé, patienté, puis frappé au moment parfait. Score final : 111-110. Une victoire volée sur le fil, comme seuls les casse-cous du clutch en sont capables.
Pascal Siakam n’est pas du genre à balancer des punchlines ou des provocations après une victoire arrachée. Lui, il dégaine le respect. Et cette nuit, après le braquage réussi d’Indiana à OKC, il n’a pas parlé de son match, ni de la défense. Il a parlé du public.
« Leurs fans sont incroyables, parfois, on a du mal à entendre quoi que ce soit. »
Ce genre de déclaration, c’est rare. Surtout après un match aussi tendu. Mais ça en dit long sur le personnage : respectueux, lucide, et surtout conscient de l’environnement dans lequel il évolue.
Vous vous demandez à quoi ressemble l’ambiance à OKC présentement ? 🤯 @RDSca pic.twitter.com/mAESCm4v2o
— Alexandre Tourigny (@AlexTourignyRDS) June 6, 2025
Parce qu’en réalité, ce que dit Pascal Siakam, ce n’est pas juste “ils ont mis l’ambiance”. Ce qu’il dit, c’est : on a survécu à ça. Ce respect, ce n’est pas un bisou à la foule. C’est une reconnaissance de la difficulté. C’est le vétéran de 2019 qui sait que les grandes équipes ne se forgent pas dans le confort, mais dans le vacarme. Dans le chaos. Dans la pression. Indiana n’a mené que 0,3 seconde dans ce Game 1. Et pourtant, ils ont gagné. Et Pascal Siakam ? Il a vu les visages crispés, entendu la salle rugir, senti le momentum tourner. Et il en est sorti sans une goutte de sueur en trop. Une leçon d’humilité, livrée dans un sourire calme, pendant que la salle d’Oklahoma City digère la défaite.
Un Game 1 volé dans les dernières secondes, une salle glacée par le buzzer et Pascal Siakam qui rend hommage aux fans d’en face. Pas de trash-talk, que du respect. Et parfois, c’est ça le plus cruel : savoir perdre, c’est dur. Mais perdre face à quelqu’un qui te remercie pendant qu’il te bat ? Là, ça pique.
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