Comme beaucoup de petits gars à son époque, Paul Pierce était un grand fan des Lakers à son jeune âge. Rien de plus normal car il vivait à Los Angeles et encore plus, il vivait à deux pas du stade. Non pas le Staples Center comme aujourd’hui mais à côté du forum d’Inglewood. Né le 13 octobre 1977, « The Truth » a vécu les grandes heures de James Worthy, Pat Riley, Magic Johnson et Kareem Abdul-Jabbar. Le showtime, l’une des équipes les plus populaires et surtout spectaculaires que la NBA ait connue. Puis est venu l’heure de la draft 1998. Aux côtés de noms tels que Dirk Nowitzki ou Vince Carter, il a écrit sa légende à Boston. Quelle ironie de voir qu’il sera drafté par l’équipe qu’il a tant détesté :
« J’avais un sweat des Lakers que je portais tous les jours à l’école. C’était un sweat à capuche. Qui ne pouvait pas être fan de Laker? J’ai grandi en bas de la rue du Forum, juste là à Inglewood, en regardant Magic. Je détestais les Celtics. Inglewood, là où se trouve le Forum, bien sûr, vous êtes un fan des Lakers. Comment pourriez-vous ne pas l’être? C’est vraiment ironique quand j’ai été drafté par les Celtics. »
Il n’y a que la NBA pour écrire des histoires pareilles. Les Lakers et les Celtics ne s’étaient pas affrontés depuis l’ère Magic Johnson – Larry Bird. C’est sous l’ère du big 3 de Paul Pierce, que Boston et Los Angeles raviveront cette magnifique rivalité. Les deux équipes s’affronteront deux fois en finale NBA et si Kevin Garnett ne s’était pas blessé en 2009, sans doute qu’il y aurait eu 3 finales de suite. Grâce au retour de ce classique, la NBA a gagné en popularité. Entre la polémique de Dwyane Wade et ses lancers, ainsi que les Spurs qui n’étaient pas considérés flashy, le business NBA s’en est porté que mieux après le retour de ses deux équipes « Hype ». Paul Pierce n’aurait jamais cru que 20 ans après sa jeunesse, il serait un plus grand fan de Boston que Los Angeles.