Parti de G-League, Pascal Siakam est, aujourd’hui, un joueur accompli et l’un des meilleurs joueurs de la ligue à son poste. Sélectionné pour la première fois au ASG, il n’a jamais arrêté de s’entraîner pour faire de ses faiblesses des forces.
« C’était toujours le premier au gymnase, il revenait même la nuit. Il travaillait sur tout ce qu’il est capable de faire aujourd’hui. »
Les déclarations de son ancien coéquipier DeMar DeRozan sont très élogieuses. Année après année, Siakam a pris conscience de l’importance de l’entrainement dans son jeu, il a fait un travail spécifique sur son jeu, transformant ses faiblesses en forces, afin de devenir All Star ( première sélection cette année ).
« J’adore le fait de ne pas pouvoir faire quelque chose et d’y consacrer de nombreuses heures afin de devenir bon. J’aime ça »
Ses propres propos montrent l’image du joueur que Siakam est devenu au fil tu temps. Tout ce travail lui a permis de remporter le prix de la meilleure progression ( MIP ) l’an dernier et de devenir champion NBA, le troisième joueur africain à réussir cet exploit. Cette saison, Siakam réalise ses meilleures moyennes dans chaque statistique.
Son dévouement pour le travail vient en partie de ses débuts tardifs dans le sport. A 25 ans, cela ne fait même pas dix ans qu’il joue au basket. Une des raisons qui le pousse à se donner plus que les autres pour combler ses lacunes et son retard. Le départ de Kawhi Leonard l’été dernier a aussi permis à Siakam d’obtenir plus de temps de jeu et de se développer d’avantage.