On peut dire que les Lakers ont bouclé leur roster pour la prochaine saison. Grosse signature de la nuit avec l’arrivée de Marc Gasol à Los Angeles.
La boucle est bouclée n’est ce pas ? Un soir de juin 2007, Marc Gasol est drafté par les Lakers... Il rejoindra la NBA 3 ans plus tard, Memphis finira par récupérer les droits de l’espagnol grâce au trade de son frère. 13 ans plus tard, le revoilà donc au bercail dans une transaction un peu particulière. Marc Gasol signe donc aux Lakers, pendant que Javale McGee et un second tour de draft sont envoyés à Cleveland. En retour, L.A reçoit Jordan Bell et Alfonzo McKinnie (deux contrats non garantis). Rob Pelinka a carrément lavé son roster du titre entre Rajon Rondo, Javale McGee, Dwight Howard, Avery Bradley et Danny Green, ça fait quand même un sacré monde qui bouge, superstars présentes ou pas. Garder l’osmose d’un groupe de champions est important, on verra bien dans 9 mois s’il a eu raison. Javale McGee était une présence solide du vestiaire et il ne faudrait pas l’oublier…
Gasol will sign a two-year deal, sources tell @ZachLowe_NBA and me.
— Adrian Wojnarowski (@wojespn) November 23, 2020
C’est donc Marc Gasol qui débarque en californie pour le plus grand malheur de Golden State. Ces derniers n’auront pas réussi à le convaincre. Malheureusement pour Marco, il est plus près du début que de la fin. Le nouveau pivot de Los Angeles reste relativement fort en défense. Un joueur intelligent dans ce registre mais devenu aussi mobile qu’une Porsche dans les embouteillages du périph. Son duo avec Anthony Davis risque d’être effrayant pas séquence, on a juste un peu peur sur les P&R avec l’espagnol. Complètement cramé en attaque, il sera néanmoins un facilitateur opportun, surtout avec les finisseurs et shooteurs des Lakers, un ton au-dessus de ceux des Raptors. Vu l’équipe en place, cela ne peut être que du gagnant gagnant et ce sera l’occasion de s’en aller par la grande porte.
Les Lakers vont être sacrément chiants à jouer. Ils ne sont pas les candidats à leur propre succession pour rien. On se demande qui pourra jouer les yeux dans les yeux avec eux.
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