Les Clippers ont un programme chargé avec une rencontre face aux Nets attendue. Tout le monde l’attend et si tout se passe bien, Nicolas Batum sera dans la place. Dimanche dernier, il a eu l’occasion de s’entretenir avec Remi Reverchon afin de parler Clippers bien sûr mais aussi du rôle de Lou Williams, sa légère blessure, l’adresse de son équipe, du duel contre les Nets et surtout Covid-19…
Nicolas Batum fait sa petite saison et nous ferme notre bouche, qu’on voyait bien loin d’être aussi solide. Il tourne à 9.8 points à 48.6% au shoot dont 45.2% à 3 points, 4.8 rebonds et 2.6 passes décisives. Il n’a malheureusement pas pu faire son match annuel au madison square garden. Le staff a voulu ne pas prendre de risque suite à un petit bobo survenu à Orlando et puis il y a 3 matchs en 4 jours et surtout le choc face aux Nets. Nicolas Batum a annoncé que ce duel est attendu par toute l’équipe avec Kyrie Irving, Kevin Durant et James Harden (qui est sorti de la liste des potentiels blessés). Il a ensuite parlé du nouveau rôle de Lou Williams. En réalité, le meneur/arrière en a changé, il n’est plus le scoreur prolifique qu’il fut. Moins de minutes, moins de points, plus de passes mais pour Nicolas Batum, le triple meilleur 6ème homme de la ligue sera attendu dans les moments chauds et assumera. Il parle ensuite de la « nouvelle vie des joueurs NBA » :
« Quand on se prend 50 points [la fameuse fessée contre Dallas], on est arrivé la veille, on avait joué à Denver à Noël. On a dû être testé tout dans l’avion, on a atterri à Los Angeles à 4h30/5h00. Le lendemain on devait être à 7 heures à la salle. Dis toi quand on a joué à Miami jeudi soir. On a eu le covid avant le match, après le match. On a eu le test en arrivant à Orlando, on en a fait 3. On jouait en B2B. C’est ça tout le temps. On prend le rythme. On a test tous les matins[…]. On a droit à une marche de marche autorisé par jour, pas de magasin rien. »
Ce n’est pas la fin du monde, il y a vraiment pire sur cette planète mais tout n’est pas facile pour les joueurs. Moins de sommeil, des rituels foutus en l’air, parfois une obligation de se faire tester soit très tôt le matin, soit très tard le soir. C’est vraiment dur à gérer et cela entraîne une certaine fatigue psychologique pas vraiment détectable. Que dire de la fatigue de rester dans sa chambre d’hôtel pendant des jours et des jours. Ils n’ont droit qu’à une heure de marche par jour, à croire qu’on parle des types de « Prison Break ». Mais c’est le jeu, on n’a plus qu’à prier pour une chose, retrouver une vie normale dans de nombreux mois. Pour la saison en cours, difficile d’y croire. De plus, les joueurs doivent passer après les matchs devant des les caméras pour être interviewé. L’époque des journalistes qui viennent dans les vestiaires est révolue pendant un certain moment. Désormais, tout se passe sur zoom et après une défaite par exemple, cela doit être frustrant pour les joueurs de parler à un ordi et non de véritables personnes…
10 minutes d’interview pour Nicolas Batum et on y apprend pas mal de choses. Il devra être frais, reposé pour se coltiner James Harden, Kawhi Leonard et peut être même Kyrie Irving. C’est peut être même l’avant première des prochaines finales NBA. On a déjà hâte d’y être, ça va se fighter !
🏀 #NBA
🤳@nicolas88batum est en duplex dans le #SundayNightLive !
🗨️ "Je pouvais jouer mais on préfère ne pas prendre de risque"
👉 Il aborde aussi les contraintes liées aux tests covid#NBAextra pic.twitter.com/OEuxSIp6uN— NBAextra (@NBAextra) January 31, 2021
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