Hier soir, les Celtics de Brad Stevens se sont déplacés dans une Little Caesars Arena (comme à son habitude, vide) et y ont remporté une belle victoire face à des Pistons qui n’ont pas démérité.
On attaque directement la rencontre dans le premier quart-temps avec un match assez plaisant à voir. Les deux équipes se rendent coup pour coup. Le collectif Celtics mène par Brad Stevens est comme d’habitude très efficace tandis que les Pistons, suivant leurs leaders Blake Griffin et Andre Drummond, défendent crânement leurs chances en n’hésitant pas à agresser la défense des C’s. Mais la différence entre ce match et les 11 derniers des Celtics (qui avaient sur cette période un bilan de 6 victoires pour 5 défaites, pas incroyable), elle se résume à un seul nom : Marcus Smart. La boule de muscles est revenu hier soir de sa blessure de la main et on l’a clairement senti.
Alors oui, le pitbull ne termine « qu’à » 12 points et 6 passes décisives. Mais ceux qui connaissent un minimum le joueur savent bien qu’on ne peut pas juger un match de Marcus Smart avec sa feuille de stats. Le réel impact de Marcus, il est en défense. Toujours dur sur l’homme, bien concentré pour couper les lignes de passes, c’est le genre de jouer qui donne le las à son équipe en défense, qui donne envie à ses coéquipier de défendre. Et on a pu le voir hier. Alors que les deux équipes étaient au coude à coude à la fin du premier quart temps, les Celtics vont creuser un écart de 15 points lors du deuxième ! Et bizarrement, cela coïncide avec l’entrée en jeu de notre Marcus. Dès lors, les Celtics ont repris les valeurs qui font leurs succès depuis le début de saison: une grosse défense et un système collectif qui fait la différence en attaque.
D’ailleurs, ce collectif était à son paroxysme hier. En effet, on voit bien avec les statistiques que Brad Stevens a bien réussi à faire passer le collectif avant les individualités. Pas un joueur au dessus des 20 points mais 6 hommes qui scorent 11 points ou plus. Mention spéciale pour Daniel Theis qui n’en finit plus de nous épater cette saison et qui finit à 19 points, meilleur marqueur de son équipe à 8/10 aux tirs. Côté Pistons, c’est clairement le banc qui a péché puisque les 5 joueurs du cinq majeur finissent à 12 points ou plus mais seulement 4 joueurs en dehors de ce cinq majeur ont marqué et avec un total de points de seulement 21 points pour le banc de Detroit, les hommes de Stan Van Gundy ne œuvrent pas espérer grand chose face à ces Celtics.
Quand on voit ce qu’a apporté hier Smart, on se dit que les Celtics n’ont plus révèlent de soucis à se faire, mais quand on voit qu’hier soir, les Raptors ont perdu et que la confrontation des deux équipes au sommet de la Conférence Est approchent, on peut se dire qu’il faudra peut être encore plus d’implication pour reprendre la tête de la Conférence .