A l’image de l’album de J.Cole, on revient sur les références NBA suite à la sortie de l’album du rappeur défunt Pop Smoke. La musique est souvent liée au sport et c’est d’autant plus vraie dans l’univers du hip-hop et plus particulièrement rap. Si les paroles sont moins recherchées que dans « Off-Season », c’est toujours un plaisir d’entendre des noms NBA.
Le regretté Pop Smoke est partout en ce moment, ce qui peut paraître assez ironique. Son album cartonne et résonne notamment dans le dernier fast and furious. Dans le court titre « More Time », on le retrouve avec une première punchline et elle fait mal, Paul George n’en demandait pas tant « Break Legs Like Paul George, Said, i Break legs Like Paul George. » Une phrase à relever à double sens, Paul George étant dribbleur formidable, cassant les chevilles de beaucoup de défenseurs mais qui s’est lui aussi brisé les chevilles avec team USA, avant de revenir encore plus fort.
Avec Rick Ross et The Dream, Pop Smoke lâche un magnifique son, déjà à 1 million de vues avec Manslaughter avec une petite dédicace à une légende NBA, Wilt Chamberlain. C’est Rick Ross, un grand fan de NBA et du Miami Heat, qui rend hommage au célèbre numéro 13 :
Pop Smoke gunshot, focused on onе spot
White glove, dice game, Wilt Chamberlain on the block
The rain man, my stocks is one to watch
Carry a casket, a nigga carry some shots
Bomboclaat niggas in drop tops
Dans cette partie du morceau, Rick Ross explique être toujours sur ses gardes et contre tout ce qui bouge comme Wilt Chamberlain. Rain Man se référant à Shaw Kemp (son surnom).
C’est LE morceau à ne rater sous aucun prétexte dans l’album. « Top Shotta » est clairement une parle. Une ambiance jamaïcaine pour commencer et des feat bien choisis et puis que dire de la phase NBA qui casse tout sur son passage :
I’m the big-ticket, huh
You got a Benz and I got a Benz but they know the difference, huh
Told Pedro to send it
Though it might go red I’ma sell it back for the Scottie Pippen
Yeah, that’s chicken
Eleven points like I’m Kyrie »
Une première référence à Kevin Garnett (son surnom était le big ticket), puis Scottie Pippen et au nouveau numéro de Kyrie Irving depuis qu’il a quitté les Cavaliers. Travi n’étant pas l’homme qui articule le mieux, quoi que bien mieux que Future, certains pensent qu’il cite l’ancienne star des Bucks « Michael Redd » lors du passage « might go red ». Il faut dire que la ressemblance est flagrante.
Back-Door. Au basket, le backdoor est un geste qui permet de mettre son défenseur dans le vent. Il s’agit d’un mouvement basique pour se démarquer dans le dos du défenseur… et accessoirement le nom d’un titre de l’album. Quavo décide de rendre hommage à Kobe Bryant. Grand fan de NBA et plus particulièrement des Hawks, il ne pouvait pas faire mieux pour le Black Mamba. Dans sa phrase, il décrit la ténacité, le mental de Kobe Bryant pour gagner, et plus particulièrement des titres :
« Huncho hustle mentality, just like Kobe with rings (Mamba) »
Pingback: Quand Kevin Durant voyait en Giannis Antetokounmpo un potentiel GOAT