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Les journalistes NBA dans une situation inédite : focus sur leur future nouvelle vie à Orlando

Les journalistes n’auront pas la vie facile durant les prochains moins. Ceux qui seront à Orlando et ceux qui ne le seront pas. Comme dans chaque job, les salariés d’une boite ont leur train-train et les journalistes NBA en font partie. Les conditions de vie ne vont pas être faciles pour ces derniers…

Si vous croiserez un journaliste NBA, jamais il ne vous dira que c’est un travail. Il bosse comme tout le monde mais il le fait par passion avant tout. Même quand un journaliste est en repos, il ne cessera de regarder ce qui se passe en NBA sur le net, en utilisant ses réseaux sociaux pour donner son avis,  bien qu’il ne soit pas payé pour. Eux aussi ont leur rituel, avant, pendant et après le boulot. Le petit verre à prendre entre collègues dans le barre hype près du madison square garden, les soirées karaoké, montrer les photos de famille avant d’aller au vestiaire voir les joueurs. Ils ne sont ainsi pas si différents des gens normaux. Les joueurs NBA aussi, ont un certain contact avec beaucoup d’entre eux, d’autres sont amis. Tout ça, c’est terminé, du moins pour les prochains mois. A travers l’amérique, des centaines de journalistes sont présents aux 4 coins du pays à chaque match mais du fait de la situation NBA à Orlando, seulement quelques uns auront l’autorisation de se rendre en floride et là encore, la situation est compliquée.

Les journalistes seront séparés en plusieurs « accès ». L’accès 1 et l’accès 2 et bien entendu, la NBA ne se prive pas. La grande ligue facture plus de 500 dollars… La journée ! Les tests à payer, trois repas par jour, le trajet aller/retour jusqu’à la salle, ainsi que les nuits à l’hôtel. Habituellement, les journalistes ont accès aux vestiaires, sont très proches des joueurs mais pas cette fois. Ils passeront par un « podium », avec une distance entre les deux parties. Ces journalistes « accès 1 », devront se mettre en auto-quarantaine, 7 jours avant l’arrivée à leur hôtel. A partir du 13 juillet, les journalistes ne pourront plus quitter les lieux, jusqu’à la fin de la saison, les finales NBA (ou jusqu’à une date déterminée). Certains resteront que 3 mois… Sans amis et famille.

Outre les journalistes qui interviewent les joueurs, il y a aussi les insiders ou les rédacteurs. Ces derniers seront en catégorie 2. Tous ne pourront pas assister aux matchs et leurs seules interviews autorisées, auront lieu par ordinateur. Pas une chose facile d’écrire, sans s’imprégner de l’odeur des matchs, des bruits de couloir et tout ce qui s’en suit. La différence de résumer, par exemple, un match, sans être dans la salle et le résumer en le regardant sur un écran, c’est une difficulté supplémentaire pour les journalistes de retranscrire les émotions au lecteur.

Contrairement aux joueurs, tous ne sont pas bien payés. La situation est compliquée pour eux et le restera l’année prochaine, sans virus. Même durant leurs heures de travail, ils ne pourront pas taper la discute entre collègues et hormis rester dans leur chambre, les journalistes ne feront pas grand chose…

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