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Les confidences d’Evan Fournier sur la « guerre » pour rester en NBA : « T’as un nouveau gars dans le vestiaire, il est là pour prendre ta place »

Evan Fournier évoque la NBA et à quel point c’est dur d’y rester. Cela peut nous rappeler le discours de Nicolas Batum au micro de first team mais Fournier a le mérite de pousser un peu plus loin le sujet, notamment en parlant du vécu des ricains par rapport aux européens, ainsi qu’une comparaison avec le foot. Et oui, rester 4 ans en NBA est déjà un petit miracle…

Le temps passe vite mais ça y est, Evan Fournier a passé le cap des 10 ans en NBA, une performance en soi. La moyenne des joueurs qui évolue en NBA ? 4 ans. Oui, la durée de vie moyenne d’un joueur n’est que de 4 ans et Fournier veut faire comprendre que c’est clairement une guerre que de rester en NBA, à « cause » de la draft. Beaucoup de jeunes joueurs arrivent tous les ans, ainsi, les franchises doivent faire partir un bon nombre des leurs. Ce n’est pas facile, il y a cet esprit compétitif qui sévit depuis des années. Les ligues américaines dans le sport US ont toujours vécu avec de la compétition, dès le plus jeune âge. Pour les ricains, c’est facile de s’y habituer, ils vivent cette vie là depuis longtemps, pour les européens, c’est un peu différent :

« La NBA c’est simple, il y a 30 équipes et on est 15 par équipe. Chaque année, il y a un roulement, il y a environ 60 nouveaux joueurs, donc il y en a forcément 60 qui partent.

La durée de vie d’un joueur NBA c’est 4 ans. En vrai c’est la guerre pour rester dans cette ligue. C’est pas comme au foot où tu peux aller jouer en Italie, en Allemagne, en Angleterre, où t’as plusieurs championnats qui sont très compétitifs.

Le basket, c’est vraiment la NBA et après tu fais un vrai saut en arrière. En termes de salaire, de vie. C’est super compétitif.

T’arrives dans un vestiaire, t’as un nouveau gars dans le vestiaire, il est là pour prendre ta place un peu quelque part. C’est paradoxal car quelque part on est coéquipiers et il faut qu’on gagne pour qu’on graille tous.

Mais c’est quelque chose auquel tu te fais. C’est très différent de l’europe mais tu te fais à cette mentalité là.

Ils sont formatés comme ça les mecs depuis qu’ils sont gamins parce que pour eux, au collège c’est comme ça, au lycée c’est comme ça.

C’est vrai qu’en tant qu’européen quand t’arrives dans un système différent, au début ça fait un peu bizarre mais après tranquille, tu t’y fais. »

C’est l’occasion rêvée de se rendre compte que la NBA peut aller très vite. Evan Fournier n’a que 28 ans mais il sait que tout peut changer en l’espace de quelques mois. Une mauvaise saison, une blessure et il peut être éjecté de la ligue en un laps de temps très court, peu importe le talent car ce n’est pas ce qui manque à l’amérique…

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