Les playoffs arrivent. C’est un simple constat, mais pour certaines équipes cette phrase devrait résonner comme un signal d’alarme. Parmi celles-là les Boston Celtics, toujours loin du niveau attendu.
Avec LeBron James qui a quitté les Cavaliers pour rejoindre les Lakers et découvrir les playoffs à l’Ouest, tout le monde voyait déjà les Celtics comme les futurs patrons de la conférence Est malgré l’arrivée de Kawhi Leonard aux Raptors. Surtout après leur dernière campagne de playoffs, où ils étaient passés très près des finales NBA malgré les absences de Kyrie Irving et Gordon Hayward.
Pourtant, la saison des hommes de Brad Stevens est une vraie déception. Malgré un des effectifs les plus profonds de la NBA et du talent à tous les postes, l’équipe cafouille son basket et leur défense collective ne suffit pas à rattraper leur irrégularité offensive. Cet hiver, les joueurs disaient déjà ressentir ce souci, que chacun arrive à trouver sa place et à évoluer avec ses coéquipiers autour, mais que la saison était encore suffisamment longue pour s’ajuster.
Le problème est qu’aujourd’hui il ne reste plus que 8 petites rencontres de saison régulière et que les Celtics ne sont pas, mais alors absolument pas sur une pente ascendante. Au contraire, leurs 4 derniers affrontements se sont soldés par des défaites et ils auront du mal à grimper au delà de leur 5ème place actuelle. Certes, les Celtics ont prouvé l’an dernier que s’imposer au TD Garden était compliqué pour n’importe quel adversaire, mais leurs propres difficultés à s’imposer en déplacement ne tendent pas à rassurer. Pour autant, Marcus Smart sait que l’équipe a le talent nécessaire pour accomplir leurs objectifs :
» Je pense qu’on a tellement de talent qu’on ne se met pas assez la pression. On sait que lorsque tout se mettra en place, nous serons de nouveau nous-mêmes. Nous ne sommes pas assez inquiets parce que nous sommes tellement talentueux, mais tout peut être réparé. » Marcus Smart via ESPN
Alors dans le fond, le pitbull de Boston n’a pas tort. Du talent, les Celtics en ont à revendre, et sur les cinq postes. Mais le discours de « on élèvera le niveau de jeu au moment adéquat », à d’autres… Récemment on a bien vu ce qu’a donné le « playoffs mode » des Lakers de LeBron James, avec 10 défaites en 11 matchs…