Les Lakers ont eu pas mal de repos et seront de retour ce soir pour tenter de se faire les Celtics. Lebron James est conscient que la pression est sur le groupe. Plutôt que de blâmer le coach, la star de Los Angeles pense que les joueurs doivent faire bien mieux.
Les Lakers ne sont pas au niveau attendu et ils ont quelques bonnes excuses. Pour commencer, le roster est décimé par les blessures. Encore aujourd’hui, certains joueurs n’ont toujours pas foulé le parquet depuis le début de saison. L’absence de Lebron James a aussi joué pour beaucoup entre ses blessures et le protocole Covid. Mais voilà, tout le monde est dans la même ligue, tout le monde doit subir les aléas d’une saison NBA, encore spéciale. Forcément, une grande partie des médias s’en est prise au coach Frank Vogel. Les mauvaises rotations, pas un plan de jeu assez bon en attaque, c’est comme ça que marche le sport et il a déclaré « que ça fait partie du job » d’être critiqué, propos validé par Lebron James. Les Lakers ont actuellement un bilan de 12 victoires et de 12 défaites et se classent 8èmes de la conférence ouest. Interrogé par Dave McMenamin d’ESPN, il donne son avis sur la situation :
« Je pense que la critique vient avec le travail, vous savez ? » James a déclaré après l’entraînement de lundi. « Frank est un gars fort d’esprit. Il a une excellente équipe d’entraîneurs. Et nous, en tant que joueurs, devons faire un meilleur travail pour produire sur le terrain. Nous sommes une équipe et une organisation qui ne se soucient pas de l’adversité, ça ne dérange pas que les gens disent des choses sur nous. »
Si les égos et l’expérience peuvent aider à aller au bout en playoffs, est-ce que l’effet domino produira l’effet contraire en saison? Il y a des All-Stars, des Hall of Famers, des gars qui prennent beaucoup de place dans un vestiaire, la tension et la frustration pourraient prendre le dessus sur l’objectif final du groupe. Toujours dans son interview, Lebron James déclare lui aussi que les joueurs et le coach ne se soucient pas du bruit extérieur mais qu’il faut se mettre à bosser, qu’il faut se préparer pour les prochains adversaires pour s’améliorer match après match. Coach depuis 10 ans, Frank Vogel sait comment le job marche, lui qui est passé par les Pacers avec un certain Paul George, puis le Magic, qui a finalement été une expérience avec un gros échec. A l’image des Knicks, il est conscient que le marché des Lakers met encore plus de pression, notamment médiatiquement :
« Y a-t-il une plus grande base de fans dans ce marché à L.A. ? Oui […] Donc ça fait partie du job. »
Coacher les Lakers ? C’est compliqué. Coacher Lebron James ? C’est compliqué. Lebron a déjà connu 9 coachs et si la saison ne s’améliore pas d’ici quelques semaines, la liste pourrait s’allonger encore un peu plus.