Que se passe-t-il aux Lakers ? Après les nombreux matchs lâchés dans le money-time, les coéquipiers de LeBron James ont remporté leur deuxième match consécutif dans le crunch-time. Et cette fois, ils se sont mis une difficulté supplémentaire : en perdant de 25 points à la mi-temps.
L’entame de match ne pouvait pas plus être réussie pour les Lakers qui ont infligé un 18-4 d’entrée aux Blazers. On pouvait alors se dire que la rencontre allait être longue pour Portland. Mais les coéquipiers de Damian Lillard ont réalisé un deuxième quart infernal (45-13) et les coéquipiers de LeBron James se retrouvent menés de 25 points à la pause. Le blowout semble en marche…
Sauf qu’à la mi-temps, Darvin Ham, ou plutôt Patrick Beverley a su remobiliser ses troupes. Le meneur et les Lakers sont revenus avec d’autres intentions, une autre adresse et dès la fin du troisième quart, les Angelinos étaient déjà revenus dans le match, même si l’équipe n’avait pas (encore) repris l’avantage. Auteur de 20 de ses 37 points lors des deux derniers actes, le King estime qu’il ne faut jamais les bras.
C’est soit tu renonces et tu te prépares pour le prochain match, soit tu vois ce qui peut se passer dans le troisième quart et tu fais en sorte qu’il y ait match. Et pour nous en tant que compétiteurs, pour notre équipe, on n’est pas une équipe qui se couche. Ce n’est pas le caractère de notre franchise.
Les Lakers ont eu raison d’insister, car les Blazers sont en plein doute, en pleine crise de confiance actuellement. Et ça s’est vu lors de ce comeback, Damian Lillard et ses coéquipiers ont pris un gros coup sur la tête. On sentait qu’il n’y avait pas de réponse face à la puissance de LeBron James, à la rage de Thomas Bryant ou à l’adresse de Dennis Schroder et de Troy Brown Jr.
75-41 : c’est le score de la deuxième mi-temps entre les hommes de Darvin Ham et ceux de Chauncey Billups. Au passage, 25 points de retard à la pause est le deuxième plus gros écart remonté dans l’histoire des Lakers, derrière une remontada de 28 points face aux Mavericks en 2002. On ne pensait pas dire ça en octobre, mais oui, ces Lakers ont du cœur et du caractère.
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